environnement

Collaboratif, dystopie, 31 octobre 2018

Acoustic Cameras ou le grand film du non-vécu

Investigation par Arnaud Maguet

Sommaire

La chose est addictive, il faut le savoir. Résumé des épisodes présents :
Un observatoire d’astronomie sur une montagne aux Îles Canaries, le ciel est d’un bleu très bleu, la mer, au loin, n’est pas mal non plus. L’observatoire est clôt, mais nous, nous l’observons.
Ailleurs, mais pas plus tard dans le temps, personne ne lave son linge à Bordeaux.
Sur la côte ligure, la météo est maussade, une vedette rapide fend les flots vers nous en un sillon blanc, un immeuble au premier plan est en réfection. L’ensemble ne ressemble pas du tout à une vue de Nagoya au Japon. Pas du tout.
Soudain, au même instant, un mécanisme motorisé range des casiers contenant des livres le long d’une profonde tranchée métallique où plongent et glissent ses membres jaunes orthonormés. La scène aurait lieu dans les archives de la bibliothèque d’une université du Michigan, un de ces états fédérés sous la bannière étoilée.
Cela ne semble pas émouvoir tous ces chiens-chiens que toutes leurs mémères ont laissés en gardiennage cet après-midi pour pouvoir aller tranquillement chez le coiffeur sans dire tout le temps : « Pas sentir le cul ! Youki, pas sentir le cul ! ».
Ailleurs encore, il fait nuit. Il fait souvent nuit j’ai l’impression, et le tout petit train ne démarre toujours pas, entouré qu’il est de machines qui doivent être au mieux juste pacsées — peut-être même un décor.
Dans différent endroits, il neige. Cela se produit pour des raisons météorologiques, pour des raisons statiques aussi parfois.

[ 1 ]

N.D.L.R. La Vache qui Rit porte en boucle d’oreille une boîte où son effigie se répète dans une mise en abîme vertigineuse qui confine au psychédélisme laitier.

[ 2 ]

There Is A Light That Never Goes Out, The Smiths (Morrissey/J.Marr), The Queen Is Dead, LP (Rough Trade), 1986.

Et ainsi file le grand film de la réalité déportée que propose de capter, de surligner et d’amplifier le site Acoustic Cameras. Si, par exemple, d’humeur mélancolique, vous êtes encore bloqué à Mobile (où le soleil brille, les eaux du Golfe du Mexique sont très légèrement ondulées et les palmiers sont figés), vous pouvez, en un clic, vous retrouver à Memphis (où il se passe toujours quelque chose). Cela est possible et n’est qu’une infime sélection de ces possibles.

Mais pendant que l’on présente, les scènes filent encore.

En Norvège, on s’active pour préparer la saison de télémark. On s’affaire à débarrasser le couloir du tire-fesse des branches mortes qui l’encombrent. On arrive en un véhicule tout-terrain à six roues qui, dans sa benne, transporte des tourets de câble. Tout sera-t-il prêt quand la neige viendra ? Est-ce que la neige encore viendra ? Et pour combien de temps ? Zut, écrivant ces lignes, j’ai raté le départ du véhicule. Il est sorti du champ.

À Osaka non plus, personne ne lave son linge.

Il y a aussi une collection de mires, d’écrans bleus, de textes informatifs déroulant de droite à gauche, d’écrans qui en une myriade de split screens proposent une vertigineuse mise en abîme du processus de télésurveillance. Il semblerait que des petits malins aient retenu les leçons de la Vache qui Rit1. Si comme le pensait William S. Burroughs, l’accumulation simultanée des images du présent peut recéler un pouvoir divinatoire et peut représenter, pour qui sait interpréter cet « hyper-maintenant », une fenêtre sur l’avenir, que penser de ceux qui voient en la multiplication exponentielle des crèmes de gruyère industrielles le futur de l’aventure fromagère ? Mais peut-être en ai-je déjà trop dit. Depuis peu, je me sens surveillé.

Des pompiers de San Francisco jouissent, au plafond de leur caserne, de la vue sur la plus vieille ampoule à filament du monde toujours en fonctionnement, nous aussi, mais en un plus gros plan sur ce pied de nez à l’obsolescence programmée et involontaire allégorie d’une des plus belles chansons des Smiths2 — groupe d’ailleurs qui n’a pas été invité à participer à ce projet réservé aux artistes vivants.

Vous ai-je dit que tous les plans de ce cinéma du trop réel ont été spécifiquement choisis et mises en musique par une kyrielle de musiciens pointus et d’artistes sonores ? Où avais-je la tête, là est pourtant toute la poétique de la chose, ce lavis fictionnel que déposent les enceintes sur les écrans, sur les flux détournés des webcams qui maillent notre territoire planétaire.

On attend souvent. Souvent on est filmé quand on attend, et parfois, des gens, loin, nous regardent attendre, ou, comme nous, regardent seulement le ficus et le yucca pousser. Le fait que se soit pour se faire tondre et raser à Londres ou pour attendre que son linge soit enfin lavé et séché à Taule n’a que peu d’intérêt.

Tiens, quelqu’un lave son linge à Taule !

On travaille aussi, un peu, de-ci de-là. Un peu dans une imprimerie à Dortmund, un peu dans une usine de façonnage du métal à Bucarest. Surveille-t-on les ouvriers pour les dissuader de faire la perruque ou les caméras sont-elles simplement là pour attester que quelqu’un, encore quelque part, travaille ?

Souvent, c’est le Japon ou l’Islande qui sont choisis. Faut-il voir dans la surreprésentation de ces deux îles le désir de l’artiste pour des pays pécuniairement inaccessibles ou la nostalgie d’un voyage d’étude aux frais du contribuable ? Cette question ne semble pas préoccuper plus que ça les lampions qui dodelinent à Shibukawa et la marée qui monte sur une jetée de Reykjavik.

Il y a des plans fixes sur des pendules géants qui eux ne le sont pas. On pourrait croire leur visionnage prolongé le climax de l’expérience hypnotique des images retransmises, mais non. Pour l’engourdissement des sens et des esprits, je leurs préfère le classique : les plans frontaux des autels de diverses chapelles, églises et cathédrales dans lesquels il ne se passe vraiment rien. Une vieille dame bouge, un candélabre tombe ? Non, rien, jamais rien, hormis le dimanche matin, bien sûr, mais là, je ne suis plus devant mon écran, je suis à la messe. Il paraît qu’une fois, en semaine, il y a eu un enterrement, mais, bêtement, je l’ai raté, sans doute encore à vaquer à quelques occupation ici et maintenant au lieu de regarder ailleurs.

Générique : sur une idée originale de Christophe Demarthe, mise en œuvre par Optical Sound (Pierre Beloüin & P. Nicolas Ledoux) et la manufacture des Cactées (Didier Hochart & Thierry Weyd), design graphique par ABM Studio et développement par Didier Hochart.

Mais ce n’est pas fini, pas encore, ou bien était-ce juste le générique de début et le prologue était vraiment trop long. Cela arrive.

La nature, mal filmée, est encore plus ennuyeuse qu’en vrai.

Sur de grossiers modules de plastique aux couleurs primaires, dans un enclos de grilles quadrillées, des chiens attendent toujours leurs maîtres et maîtresses, aboient en silence et aucune caravane ne passe, en tous cas ni à Glennwood Springs, ni à Blåvands Huk, ni à La Laguna, ni à Saint-Malo, ni à Bordeaux, ni à Bologne, ni à Cologne, ni à Bucarest, ni à Rome, ni à Tsukumi, ni à Saint-Petersbourg, ni à Palmares, ni à Taipei, ni à Syracuse, ni à Miami, ni à Amot, ni à Tucson, ni à Hambourg, ni à Kijiang, ni à Orlando, ni à Moscou, ni à Reykjavik, ni à Tokyo, ni à Osaka, ni à Osnabruck, ni à Diemen, ni à Seoul, ni à Louisville, ni à Herndon, ni à Basslake, ni à Indianapolis, ni à Livermore, ni à Boston, ni à Londres, ni à Marans, ni à Almere Stad, ni à Devils Lake, ni à Meudon, ni à Nuuk, ni à Almeria, ni à Bismarck, ni à Seattle, ni à Kawagoe, ni à Beinette, ni à Munich, ni à Arjeplog, Ni à Nuremberg, ni à Tijuana, ni à Haarlem, ni à Larvik, ni à Posnanie, ni à Heidelberg, ni à Casalgrande, ni à Berk-Plage, ni à Deggendorf, ni à Angern an der March, ni à Vlissingen, ni à Mobile, ni à Maloy, ni à Shibukawa, ni à Notrees, ni à Oldenburg, ni à Hiroshima, ni à Kozmin Wielkopolski, ni à Sion, ni à Hayu, ni à Vestmannaeyar, ni à Jœuf, ni à Brest, ni à Hong Kong, ni à Nemuro, ni à Taule, ni dans les Midlands, ni à Balestrand, ni à Otaru, ni à Trinec, ni à Woodland Hills, ni à Helsinki, ni à Falkenberg, ni à Ukkohalla, ni dans le Piémont, ni à Positano, ni à Grünhain-Beierfeld, ni à Mulhouse, ni à Falun, et encore moins à Clonakilty, enfin pour l’instant.

Ici un camping car franchit un pont, là il est déjà passé.

Un spectre hante ce monde, c’est le spectre de la télé-réalité, à défaut de celui de la réalité. Même s’il est finalement très peu peuplé à l’écran (quelques zombies dérivent dans des décors de pixels), en ce monde retransmis, l’omniprésence des caméras appelle l’évènement, l’accident, l’inattendu sur la vaste et morne plaine de l’ennui généralisé. Comme une étude phénoménologique de la nuit où les choses jamais ne devraient apparaître mais toujours devraient surgir de la pénombre, dans la banalité quotidienne, nous espérons voir le pont tomber, le pugilat entre les clients, le coït du panda, l’éolienne qui découpe le goéland façon rosette charcutière, l’étoile filante ou le moine fou monter en chaire pour annoncer la mort de Dieu, mais cela n’arrive pas, jamais, et nous savons bien que c’est en fait la triste trivialité de la retransmission, la suspension infinie du sensible numérique qui nous attire et que de voyeur, il n’y a pas plus ici que devant une toile de Caspar David Friedrich.

Au Costa Rica, un privilégié tente un putt et semble le manquer. La faible définition du plan large ne nous permet pas de le certifier, mais le fait que le golfeur ne se dirige pas vers le trou exactement, pas n’importe où mais juste à côté, nous le fait vachement supputer.

Les aléas du direct, tributaire de la vitesse de distribution des données, font que, parfois, le film se transforme en diaporama, puis en photographie, reprend sa vitesse, ralentit de nouveau, freine, pile. Alors, les acteurs disparaissent et apparaissent dans le décor, anarchiquement télé-transportés dans le cadre fixe. Si pour nous, leur voyage a duré quelques instants, pour eux, il a été instantané — paradoxe de ces voyages dans le temps et l’espace qui décale l’anticipation du quotidien.

Une machine qui, à Orlando, est peut-être un simulateur de vol, est présentement à l’arrêt. L’intérieur du cockpit est éteint et seul reste encore allumé, derrière, l’écran panoramique recourbé qui occupe tout le fond de la pièce et qui reste figé sur une ligne médiane sol-ciel plantée en sa partie supérieure d’une rangée de silhouettes d’arbres.

Parfois, chez nous, l’écran reste noir, seule une petite mollette blanche striée tourne pour nous signifier qu’il faut attendre, problème de connexion. Loin, la caméra a été déconnectée. Défaillance technique, sabotage, accident, surcharge pondérale d’un pigeon, comment savoir ? Le fait est, qu’ici, la mollette blanche continue de tourner sur son fond noir et que la musique a commencé, car de synchronisation avec le réel, jamais il n’a été question, et l’on se surprend, si l’oreille est séduite, à continuer de regarder cette mollette qui tourne au lieu de la salle d’attente promise et tant attendue — la déception, entre la réalité, sa retransmission et son pis-aller confine alors à l’infra-mince.

Un ascenseur à Herndon, on aimerait y surprendre un rapport, pas sexuel, juste un rapport, mais pour l’instant, cela n’arrive pas. On imagine que deux personnes seraient nécessaires pour que ce souhait se réalise, mais là, il n’y en a aucune, on est donc assez loin du compte. Le sol est recouvert d’un revêtement plastique imitation ardoise. Rien, à part la logique qui me souffle à l’oreille qu’un sol en véritable ardoise représenterait pour le moteur de l’installation un trop lourd effort répété, ne me permet de valider ou d’invalider cette affirmation. Il faudra penser, quand j’aurai terminé de fixer cette cabine d’ascenseur vide, à me renseigner auprès d’un autre site internet sur le poids au mètre-carré du carrelage en ardoise — juste pour savoir et briller dans les conversations en ville — et peut-être aussi, sur la puissance développée par les moteurs d’ascenseur de nos jours. Si ça se trouve, ça passe.

Il a donc été demandé aux artistes invités de choisir parmi une foultitude de flux de webcams celui dont ils allaient composer la bande originale, comme on l’eût fait pour une fiction ou un documentaire. Plusieurs sites internet compilent déjà ces flux, il n’y a plus qu’à se servir, certains sont volontairement laissés ouverts aux yeux du public potentiel globalisé, qui pour vérifier la météorologie ou le trafic en direct, qui pour attester de la qualité d’un service ou de l’avancée d’un ouvrage, d’autres semblent plus relever de l’oubli de verrouillage. Le choix de l’artiste, nous ne pouvons que le subodorer, renvoie aux spécificitées diégétiques de telle image, à un souvenir réel ou fantasmé lié à tel lieu, à la cocasserie, à l’incongruité propre au sujet ou au cadrage, voire les deux. Plus souvent, il semblerait que ce soit le caractère de cruelle banalité, même exotique, qui motive le choix — un aplat gris beige légèrement en mouvement qui permettra de projeter sa musique en un vidéoclip minimum, puisqu’il semble que cela soit aujourd’hui la norme et que la musique, sans l’image, ne puisse qu’errer dans les rues, les gares, les métros et les aéroports d’un monde qui se restreint de plus en plus, pour certains de manière réelle et physique, pour la plupart des autres de manière virtuelle via ces réseaux dits sociaux. La musique, plus ou moins proche de son épicentre mélodique, plus ou moins proche de ses franges que sont la poésie sonore et la phonographie, s’étale en tranches d’une vingtaine de minutes en général, le temps de poser un territoire, de s’immerger dans un substrat de sons, le temps de répondre à une invitation inattendue, d’arriver les mains vides, de s’ennuyer un peu au début mais souvent, après, de ne plus vouloir partir — le temps aussi de remplir la face d’un disque vinyle, mais ça, c’était avant.

« Elle sait qu’elle est filmée », c’est écrit sur la légende de ce flux, et aujourd’hui, cet avertissement venu d’un intérieur privé à Seattle, relève du regard caméra godardien. Un salon où sont disposés quatre fauteuils, tous différents : un vert pistache ovoïde, un lie de vin asymétrique, un pourpre sans accoudoir et un plus large que les autres, gris. C’est sur celui-ci qu’elle est assise. Entre cinquante et soixante-dix ans, difficile de préciser, marinière et pantalon léger, la coupe courte par praticité, une de ses jambes est repliée sous son postérieur, bien relâché comme sa ceinture abdominale et son goitre. Une console au pied unique est placée face à elle et lui permet de consulter un ordinateur portable. Peut-être se regarde-t-elle sur Acoustic Cameras ? Vertige. Un chat noir la rejoint et semble intéressé par un objet qu’elle saisit sur la console : une télécommande qui, sans doute, vient d’activer un téléviseur accroché face à elle sur le mur hors-champ. Elle grignote de petites choses. Le chat se couche sur ses genoux. Au dessus de sa tête, au mur, deux sous-verres reflètent le feuillage des arbres qui, par delà le balcon, s’agitent dans le vent. Dans l’angle, une lampe est trop compliquée. Presque face à nous, sur le fauteuil ovoïde, sont assis trois petites peluches multicolores, entre elles et l’héroïne, un meuble carré qui pourrait être une table basse ou un repose pied. C’est fascinant et, je vous l’accorde, un poil plus voyeur que la contemplation d’un Caspar David Friedrich. Le chat quitte la scène. Je ne peux m’arrêter de la regarder regarder des écrans.

La musique, le plus souvent instrumentale, transforme chaque flux en scène de film. La tension, le tragique y sont à l’honneur. La fameuse inquiétante étrangeté, terme souvent galvaudé, ne pourrait, ailleurs qu’ici, trouver meilleures ambiances contemporaines à qualifier. Du décalage des sons par rapport aux images naît ce malaise, cette rupture dans la rationalité rassurante de la vie quotidienne, vallée dérangeante franchie sur un téléphérique de fibre optique. Le cinéma lettriste puis situationniste qui, du détournement d’images, avait fait sa marque de fabrique, trouve ici une manière de continuité dans l’alter-modernité où de sens affirmé par le langage, il n’y a plus. On pense aussi parfois à Inland Empire de David Lynch, son image vidéo dégradée, ce temps qui s’étire, ces effets sonores discrépants. Plus globalement, il y a, dans Acoustic Cameras, la conscience d’un hiver des avant-gardes où quelques soubresauts nerveux vibrionnent sous la glace des écrans, mais où l’on sait qu’on n’en a plus pour longtemps à encore rêver de surlendemains qui chantent.

Elle s’est levée, elle est partie, comme le chat.

Allez, ouste ! Cette tentative d’ekphrasis ne vous en apprendra guère plus, il vous faut maintenant expérimenter la chose. Tout de suite, générique : musique (par ordre alphabétique et non d’apparition aléatoire à l’écran) de Olivier Alary, Ambassade française des royaumes d’Elgaland~Vargaland, Bader Motor, Christophe Bailleau, Aidan Baker, Pierre Bastien, Beau Delay Orchestra, Pierre Beloüin, Fred Bigot, Hervé Birolini, Black Sifichi, Blindfold Babies, Cathryn Boch & Alessandro Bosetti, Rob Bridgett, Laurent Bronner, Rémy Carré, Valentin Carette, Mami Chan, Thierry Charollais, Etienne Charry, Richard Chartier, Sylvain Chauveau, Chicaloyoh, Clair Obscur, Cocoon, COH, Dominique Dalcan, The Dead Mauriacs, Déficit Des Années Antérieures, Die Form + Musique Concrète, The Digital Intervention, Drahomira Song Orchestra, Leif Elggren, el Tiger Comics Group, Nicol Eltzroth Rosendorf, eRikm, Eveb From Wild Shores, Simon Fisher Turner, Marine Frœliger, Fuchs & Beckette, Bertrand Gauguet featuring Philippe Poirier, Nico Guerrero, Michel Guillet, Hifiklub, Yoko Higashi, Jarboe, Jez riley French, Nicolas Jorio, Edward Ka-Spel, Köhn, KMG, Felix Kubin, Blaine L. Reininger, P. Nicolas Ledoux, Lefdup & Lefdup, Le Plus Simple Appareil, Rainier Lericolais, Les Voix Animées, Francisco López, Lionel Marchetti, Stéphane Marin, Mise-en-scène, Joachim Montessuis, Georges Moraitis, Pascale Murtin, BJ Nilsen, Charles Pennequin, Barry Prophet, Nobodisoundz, The Option, Jean-Jacques Palix, Laurent Pernice, Pest Modern, Christophe Petchanatz, Pinkcourtesyphone, François Possemé, Postcoïtum, Puce Moment, Quattrophage, Radiomentale, Sébastien Roux, Peter Shams, Frédéric Sanchez, Ravi Shardja, Scanner, Son, Gilles Sornette, Super Reverb, Samon Takahashi, Gauthier Tassart, Tempsion, That Summer, Schneider TM, Stéphane Thidet, JG Thirlwell, Christian Vialard, Franck Vigroux, Valérie Vivancos, Carl Michael von Hausswolff, Tony Wakeford, Wankers United, XX019 und Motto, Thierry Weyd, Daniel John Williams, Tying Tiffany, Year Of No Light, Yrsel et 2kilos.

Vous avais-je prévenu que la scène post-générique est aussi longue que le film ? Voire plus, c’est selon. Vous en reprendrez bien un flux, c’est reparti !
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www.acousticcameras.org

Couverture et galerie : Images extraites des flux de webcams captés et mis en musique sur Acoustic Cameras

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