On peut noter, en ces temps incertains de Novlangue post-orwellienne, une multiplication patente des injonctions à la professionnalisation. Ne souhaitant s’en tenir à ces conseils qui n’entendent rien des émotions et s’en tiennent à produire vieillissants insatisfaits et autres célibataires de l’art, l’auteur nous narrera, tous les mois (ou presque), les vertus de l’amateurisme appliqué au champ musical — s’y croiseront des laboureurs sans ambition, des journaliers sans le sous, des vendangeuses aux reins brisés et toutes les mauvaises herbes qui jamais ne fleurissent sous le soleil exactement.
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