Depuis quelques années, le monde de la culture – celui de l’art bien sûr et son marché – redécouvre des figures oubliées, le plus souvent des femmes, à la grande et heureuse surprise de ceux qui les ont connues ou aimées de leur vivant. C’est le cas pour Sophie Podolski, artiste et poète décédée en 1974. Arnaud Labelle-Rojoux, très marqué par cette œuvre picto-poétique, comme la qualifia Marc Dachy, s’est souvenu de sa parole et de ses dessins tourmentés qu’il resitue dans l’époque, frappé, avec le recul, par la singularité de son engagement éloigné des stéréotypes d’une supposée écriture féminine et des mécanismes de reconnaissance.
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