Mohsin Taasha, série Tavalod-e dobareh-ye sorkh [La Renaissance du Rouge – The rebirth of red], Kaboul, 2017, collection de l’artiste.
Mohsin Taasha, série Tavalod-e dobareh-ye sorkh [La Renaissance du Rouge – The rebirth of red], Kaboul, 2017, collection de l’artiste.

Etat d’urgence culturel en Afghanistan Entretien avec Guilda Chahverdi

Entretien par Switch (On paper)

Sommaire

Alors que les talibans ont repris le pouvoir à Kaboul, les artistes sont parmi les premières cibles des fondamentalistes. Menaces, kidnappings et assassinats ciblés ont déjà commencé. Guilda Chahverdi, l’ancienne directrice de de l’Institut français en Afghanistan et commissaire de l’exposition « Kharmohra, l’Afghanistan au risque de l’art » au Mucem en 2019, organise cet été et dans l’urgence le rapatriement en France de certains d’entre eux. Un entretien exclusif réalisé quelques jours avant l’entrée des talibans dans la capitale afghane.

Kaveh Ayreek, Ghorbanian [Victimes/Victims], Kaboul, 19 janvier 2014 La performance rend hommage aux vingt et une victimes de l’attentat perp tr  dans le restaurant de Kaboul La Taverne du Liban et survenu deux jours plus t t.

Kaveh Ayreek, Ghorbanian [Victimes/Victims], Kaboul, 19 janvier 2014
La performance rend hommage aux vingt et une victimes de l’attentat perpétré dans le restaurant de Kaboul La Taverne du Liban et survenu deux jours plus tôt.

Switch (on Paper) : Vous organisez en urgence, durant cet été 2021, l’évacuation de plusieurs artistes afghans de leur pays en raison du retour annoncé des talibans au pouvoir. Qu’attendez-vous précisément de l’État français et des institutions artistiques et culturelles que vous avez contactées ?

Guilda Chahverdi : L’action et l’influence de la France dans les domaines culturels et artistiques en Afghanistan ont été remarquables depuis un siècle. Elles se sont encore renforcées depuis 2001, après la chute du gouvernement des talibans. L’an prochain seront d’ailleurs célébrés les 100 ans de la coopération culturelle française en Afghanistan.

L’Institut français d’Afghanistan (IFA) à Kaboul n’avait pas uniquement pour mission de promouvoir la culture et la langue française mais aussi d’encourager le développement culturel et artistique afghan. Avec un équipement rare dans le pays (scènes de spectacle, espaces d’exposition, cafétéria, médiathèque) et des moyens d’assurer la sécurité des visiteurs, il était devenu une plateforme réelle et accessible (non virtuelle) d’échanges et de création pour les artistes, les acteurs culturels afghans, les scolaires, et pour des publics très divers. Facteur d’émulation, témoin de l’évolution de la scène artistique contemporaine, il a été un acteur culturel puissant.

A partir de 2001, l’expression artistique contemporaine s’est affirmée en Afghanistan notamment grâce à des programmes de développement et de formation artistiques, à une ouverture sur le monde, à une reprise de l’éducation pour tous (homme, femme, sans discrimination ethnique). Mais grâce aussi au retour massif d’Afghans exilés en Iran et au Pakistan, à la multiplication des médias et à l’émergence d’une économie de la culture. En vingt ans, la scène culturelle et artistique a ainsi connu un véritable bond. Si à ses débuts l’expression de l’art contemporain afghan répondait à des attentes occidentales (et à celles des bailleurs de fonds internationaux), ces dernières années ont vu naître des œuvres fondamentalement différentes et sans doute plus indépendantes. L’Afghanistan est partie prenante de formes de mondialisation, par la circulation des hommes, des idées et des techniques. C’est indéniable.

L’exposition « Kharmohra, l’Afghanistan au risque de l’art » qui a eu lieu au MuCEM à Marseille (novembre 2019 – mars 2020) était dédiée à l’art contemporain afghan. Elle soulevait la problématique de la création dans un contexte d’insécurité marqué par la reprise de la guerre sous forme d’attentats. Les œuvres rassemblées mettaient en jeu les multiples résurgences de croyances populaires, les mutations de la société afghane et les traces d’une histoire scarifiée par 40 ans de guerres jusque dans ses formes les plus intimes. Les œuvres des 11 artistes réunis (8 vivant toujours en Afghanistan, 3 contraints à l’exil), déjouaient les idées reçues et les attentes romantiques liées à l’Afghanistan.

Latif Eshraq, Farkhunda, Kaboul, 2017

Latif Eshraq, Farkhunda, Kaboul, 2017

Aujourd’hui, la vie de ces artistes et de leur famille est en danger, plus encore qu’hier. Le pays retombe entre les mains des talibans qui n’ont jamais réellement quitté le pays. Malgré une intervention internationale et des milliards de dollars dépensés, ils sont en position de force. La chute de Kaboul est imminente. Démonstrations de forces dans les grandes villes, kidnappings, assassinats ciblés d’artistes et de journalistes… Les écoles ferment. Les familles retirent leurs filles des écoles. Des vidéos de torture et d’assassinat d’artistes par les talibans circulent sur les réseaux sociaux. Les artistes, surveillés, circulent de plus en plus discrètement dans la ville. La plupart des programmes internationaux ont pris fin. Les associations culturelles des villes ont fermé quand d’autres ont adopté de nouvelles règles pour s’accorder aux talibans (davantage de programmes religieux, séparation des hommes et des femmes, règles vestimentaires plus strictes, etc.).

Nous avons demandé à l’État français d’accorder des visas à 5 artistes afghans exposés au Mucem et à 3 membres de la compagnie de théâtre Azdar qui se trouvaient sur la scène de l’auditorium de l’IFA lors d’un attentat suicide survenu en décembre 2014. Un film « True Warriors » de Niklas Schenck et Ronja von Wurmb-Seibel, évoquant cette attaque, avec les témoignages du public et des acteurs rescapés, était d’ailleurs diffusé en boucle durant la période de l’exposition dans une salle adjacente.
Quant aux 3 autres artistes afghans de l’exposition, ils étaient déjà pour leur part en dehors du pays.

En mai dernier, l’ambassade de France a procédé à l’évacuation de son personnel afghan et de celui des institutions de coopération. Ce geste suscita mille réactions. Étonnement, colère, admiration, peur, incompréhension… N’était-ce pas prématuré ? Pourquoi la France seule prenait-elle une telle décision ? Qu’allait devenir la coopération française ? Ne pouvions-nous pas résister encore ? Cette évacuation n’allait-elle pas provoquer une panique parmi les Afghans ? L’arrivée des talibans impliquait-elle de mettre obligatoirement un terme aux projets de coopération ? Les Afghans se sont habitués à toujours s’adapter. Mais la situation a basculé subitement.

Jusque-là mesurés dans leurs propos, toujours empreints de dérision, les artistes ont changé de ton. Le danger n’est plus aux portes, il est désormais là tout près.

En juin dernier avec Agnès Devictor, conseillère scientifique de l’exposition, nous avons décidé d’écrire à l’Ambassadeur de France en Afghanistan, Monsieur Martinon, pour lui demander d’aider à l’évacuation des artistes de Kharmohra, exposition qui avait été soutenue par la coopération culturelle française. Nous avons contacté Jean-François Chougnet, directeur du MuCEM, qui a immédiatement écrit à l’Ambassadeur et avons sollicité l’aide d’autres institutions de la ville et de la région afin d’accueillir les artistes qui, un an auparavant, avaient été exposés à Marseille.

Mais sans résidence d’artistes ni garantie d’hébergement, les visas ne pouvaient être accordés. Nous avons alors contacté des institutions culturelles, des écoles d’art, l’Université. Malgré la période estivale marquée par les nombreux Festivals et les congés, toutes ont été sensibles et actives. L’Atelier des artistes en exil, dirigé par Judith Depaule, s’est joint à cette mobilisation, garantissant une qualité d’accompagnement. Une mobilisation s’est concrétisée et a permis d’obtenir des lettres d’invitation et des garanties d’hébergement. Parmi les structures mobilisées, outre le MuCEM, il y a le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, les Beaux-arts de Marseille (ESADMM), la Faculté des Arts, Langues, Lettres et Sciences Humaines de l’Université Aix-Marseille, le Théâtre de la Criée, l’École nationale supérieure de la photographie (ENSP, Arles), la Villa Arson (Nice), La Fondation Camargo, le CIRVA, Triangle France, les Rencontres à l’échelle – les Bancs Publics, Montévidéo, La Déviation, le Centre Photographique à Marseille, Soma, La Marelle, Facteur de Ciel (Grasse), les Éditions l’Espace d’un instant (Montpellier), Le Rocher de Palmer (Bordeaux), l’ERACM, Se non è Vero (SNEV).
La ville de Marseille est sensible à cette mobilisation et nous espérons qu’elle pourra nous aider dans la recherche des logements dans l’urgence.

Les visas ont été obtenus, mais il n’y a plus de vols affrétés par le gouvernement français. Aucun artiste ne peut assurer seul l’achat de billet pour sa famille (plus de 1 100 € par A/R car le visa qui leur est délivré ne leur permet pas d’acheter un aller simple), même en ayant tout vendu derrière lui. Nous nous mobilisons pour récolter l’argent. Il faut aller vite. L’aéroport de Kaboul risque de fermer et les menaces sont de plus en plus pressantes. Il faudra trouver des logements et des lieux où ils pourront continuer à travailler, à créer. Mais l’enjeu maintenant est l’évacuation.

Kubra Khademi, Armor [Armure], Kaboul, 2015 – photographie de la performance

Kubra Khademi, Armor [Armure], Kaboul, 2015 – photographie de la performance

Switch (on Paper) : S’il est difficile pour des raisons évidentes d’évacuer tous les artistes d’Afghanistan, comment s’est faite – et avec quelles difficultés – la sélection de celles et ceux destiné·e·s au rapatriement ?

Guilda Chahverdi : Cette mobilisation concerne les artistes de l’exposition Kharmohra et de la compagnie de théâtre Azdar qui d’une certaine façon a pris part à l’exposition. Le public a été très réceptif aux œuvres, aux artistes et à leur histoire. Il y a aussi eu des rencontres à Marseille et à Arles. Un lien s’est créé entre cette région et ces artistes.

Les messages de détresse des artistes afghans, dans tout le pays, sont nombreux. L’atelier des artistes en exil suit d’autres cas. D’autres structures se sont mobilisées en France à Lille, Bordeaux, Strasbourg, etc…

Switch (on Paper) : On connaît l’hostilité des talibans pour des cultures et des patrimoines qui ne sont pas les leurs. Tout le monde se souvient de la très médiatique destruction des bouddhas de Bamiyan en mars 2001. Mais ici, les artistes contemporains ne représentent pas un patrimoine. Quel symbole représentent-ils pour les talibans et pourquoi sont-ils menacés ?

Guilda Chahverdi : En mars 2001, les dirigeants talibans ont détruit les bouddhas de Bamiyan pour adresser un message non seulement à la population afghane mais aussi et surtout à la communauté internationale par cette action hautement symbolique et d’une puissance visuelle inattendue.

Les artistes contemporains représentent un danger pour l’idéologie talibane. Ils sont éduqués, remettent en cause les pratiques religieuses et les croyances populaires, invitent à s’interroger, dénoncent les violences et l’arbitraire, prônent l’égalité entre les différentes cultures du pays. La plupart d’entre eux ont bénéficié de formations artistiques ou de programmes soutenus par les Occidentaux. Tout lien avec l’Occident est à bannir pour les talibans. Les artistes sont devenus une de leurs cibles privilégiées.

Switch (on Paper) : Comment s’est organisée la vie artistique en Afghanistan ces dernières années, malgré la guerre, les attentats, le chaos ? Peut-on parler d’une scène artistique ?

Guilda Chahverdi : Les talibans ne sont jamais partis de l’Afghanistan, gagnant en pouvoir et profitant du commerce de l’opium quand le gouvernement en place s’est fragilisé d’année en année, rongé par la corruption. La guerre contre les insurgés talibans – initialement nommée guerre contre le terrorisme – a commencé dès 2001, dès leur « chute » ! Le pays a connu un double mouvement : les combats armés et la reconstruction (infrastructures, administration, éducation, culture, santé, etc.). Grâce aux appels à projets occidentaux, aux programmes de formation, au retour d’Afghans exilés (ayant bénéficié d’une éducation et d’une expérience culturelle), les productions artistiques se sont multipliées, donnant naissance à une véritable scène artistique avec un public mixte (hommes, femmes, toute ethnies confondues).

Farzana Wahidy, Polici re, 2010

Farzana Wahidy, Policière, 2010

La scène artistique est apparue entre 2006 et 2014 à Kaboul et dans quelques grandes villes comme Hérat. Dans les provinces, s’il y a eu des événements, la plupart des propositions ont été faites dans le cadre de commandes gouvernementales (fêtes nationales) ou d’appels à projet régionaux et/ou occidentaux. Kaboul a connu un véritable âge d’or avec la formation de groupes d’artistes indépendants, la multiplication d’associations culturelles, la création de scènes ou de salles d’expositions privées. Le public et les événements s’adaptaient aux mesures et contraintes de sécurité. Mais l’attentat-suicide survenu à l’Institut français d’Afghanistan le 11 décembre 2014 a marqué un coup d’arrêt et un déclin progressif de la scène artistique en Afghanistan.

Switch (on Paper) : Fin 2019, le Mucem à Marseille accueillait donc l’exposition Kharmohra. L’Afghanistan au risque de l’art. Pouvez-vous revenir sur cette exposition qui, déjà, a dû constituer un défi ?

Guilda Chahverdi : La problématique à laquelle s’est attachée l’exposition est celle du risque sécuritaire. Parce que, malgré la chute du régime des talibans, la paix instaurée dans le pays était toute relative. Les talibans ont gagné du terrain dès 2005. D’abord dans les provinces puis dans les villes. L’art et la culture n’étaient pas les bienvenus. Il y avait par ailleurs une montée d’un extrémisme religieux et une aversion pour tout ce qui venait de l’Occident. Les artistes, autant que le public, se mettaient en danger et recevaient des menaces.

Un mot a donc été à l’origine de tout cela : sécurité. C’est ce qui explique le choix du titre de l’exposition. La pierre de kharmohra existe depuis des siècles en Afghanistan. Les croyances populaires lui attribuent nombre de vertus, apportant le bonheur et invitant au rêve. La pierre a un prix. Une fois en main, la coutume veut que l’on se rende auprès d’un mollah qui souffle sur la pierre des versets du Coran pour que le souhait se réalise. Ici, l’un des artistes de l’exposition, Abdul Wahab Mohmand, fait un parallèle entre la pierre de kharmohra et la sécurité. Toutes deux ont un coût élevé, toutes deux promettent la réalisation des vœux les plus chers mais toutes deux se révèlent inefficaces. Elles laissent le goût amer de la désillusion et du sentiment de s’être fait duper.

Farzana Wahidy, Mariage, 2008

Farzana Wahidy, Mariage, 2008

La majorité des 11 artistes plasticiens, vidéastes, photographes, conteur, vidéastes, performer exposés est jeune. Ils ou elles ont pour la plupart vécu leur enfance en exil, ont eu accès à une éducation voire à une expérimentation de la scène culturelle avant de rentrer en Afghanistan. Cette sélection reflétait des réalités sociales : il y avait plus d’hommes que de femmes, plus d’artistes appartenant à l’ethnie hazâra, plus d’artistes parlant le dari (persan parlé en Afghanistan) et peu d’artistes pachtounes. L’une des particularités de l’exposition résidait dans le fait que chaque artiste, quelle que soit sa pratique, livre une histoire, tous sont conteurs. Partant de leurs histoires intimes, ils nous racontent l’histoire contemporaine d’un pays.

Le sens de la pierre de kharmohra, aujourd’hui, révèle sans doute la situation tragique dans laquelle se trouve le peuple afghan pris dans un engrenage politique complexe que certains artistes n’hésitent pas à nommer « mascarade ». Depuis 2001 et la chute de leur gouvernement, les talibans n’ont en effet jamais quitté la scène politique et leur présence effective sur le territoire n’a cessé de se renforcer comme une réponse à l’incurie de l’État afghan, aux différentes formes de corruption et à l’incapacité de la communauté internationale à organiser avec et pour les Afghans la reconstruction du pays.

Sans prendre la mesure de la complexité du terrain, cette reconstruction a été conduite à coup de milliards de dollars, sans consolider un futur gouvernement démocratique afghan mis en place en 2004 après les premières élections. Par ailleurs, les Américains, acteurs principaux de l’intervention militaire, ont ouvert un autre front, dès 2003 en Irak, privilégiant des actions qu’ils pensaient efficaces en Afghanistan et non une politique de reconstruction sur le long terme.

Morteza Herati, Divar ha-ye Herat, les murs de H rat, 2015

Morteza Herati, Divar ha-ye Herat, les murs de Hérat, 2015

Ce retour au pouvoir des talibans n’a jamais donc fait mystère. Mais jamais, je n’ai entraperçu une peur paralysante et encore moins une résignation. Plutôt une ivresse, une soif de vie, une dérision, une force de combat et de défi …s’en remettant à Dieu pour le reste.

En couverture : Mohsin Taasha, série Tavalod-e dobareh-ye sorkh [La Renaissance du Rouge – The rebirth of red], Kaboul, 2017, collection de l’artiste.

__

Guilda Chahverdi, formée aux écoles Claude Mathieu et Jacques Lecoq, est metteuse en scène, comédienne et formatrice. En 2002, elle entame une recherche sur les formes spectaculaires en Asie centrale qui donnera lieu à un spectacle de conte tiré du Livre des Rois de Ferdowsi qu’elle tourne en Ouzbékistan, au Tadjikistan puis en Afghanistan, en 2003. Dès cette période, elle participe à la vie culturelle et artistique en Afghanistan grâce à des projets de développement : coordinatrice d’un programme de sensibilisation sur les violences familiales (Groupe média TKG, Radio Killid, 2005-2007), coordinatrice du Festival national de Théâtre (2006), enseignante à la Faculté des Beaux-arts de Kaboul (2006-2010) et pour encourager le développement du public, elle conçoit et lance un programme de théâtre dans les écoles (2009-2012). Entre 2010 et 2013, elle dirige l’Institut français d’Afghanistan (IFA). En 2014, un attentat suicide a lieu à l’IFA, alors que sa compagnie, Azdar, donne une représentation théâtrale. La scène culturelle afghane en sort bouleversée. En France, elle soutient en 2015 un mémoire de recherche sur « L’action culturelle entre 2010 et 2013 à Kaboul, capitale de l’Afghanistan. Un État en guerre, un pays en crise » (Université Aix-Marseille, IREMAM). En 2019, elle est commissaire de l’exposition « Kharmohra, l’Afghanistan au risque de l’art », Mucem (22/11/2019 -1/03/2020). Elle travaille actuellement sur un projet d’exposition de photographies avec d’Agnès Devictor « Quand les Afghans s’emparent de leur(s) image(s) » et à la mise en scène de la pièce « La Valise vide » du dramaturge afghan Kaveh Ayreek (Les Rencontres à l’échelle, B/P et Se non è vero, 2022).

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