La coalition des dépossédés

Investigation par Anna Colin

Sommaire

Anti-Social Social Club: Episode One, The Chamber of the Dispossessed, jeudi 15 juin 2017, 19h. Une quarantaine de personnes sont réunies à l’initiative de l’artiste Ève Chabanon dans la chambre du conseil de la mairie de Barking et Dagenham, un quartier éloigné de l’est londonien. Ce lieu hautement symbolique et habituellement fermé au public accueille, le temps d’une soirée, des habitants du quartier et d’ailleurs, des membres de l’Institut des femmes, des élèves de l’école locale Eastbury Community School, des artistes, un poète et un élu local. L’objectif d’Anti-Social Social Club est de fictionner une coalition temporaire – celle des dépossédés – et d’exposer la fragilité de l’appareil démocratique à travers un débat performatif. La soirée est dirigée par la modératrice et artiste performeuse Chloe Cooper qui invite l’assemblée à prendre la parole sur des thèmes expressément binaires et clivants tels que : la dépendance – à l’argent, aux autorités, aux autres – et l’indépendance – financière et de la pensée – ; la différence et la suspicion de la différence – nous identifions-nous à l’ « autre » culturel et social ou le craignons-nous? ­– ; l’inclusion et l’exclusion sociale et économique ; ou encore l’état d’urgence et la gentrification de la ville par l’art. Si les interventions de la modératrice sont préparées, la coalition, pour sa part, improvise en grande partie ses répliques. Cependant, plusieurs outils sont employés pour donner une direction et une unité à cette coalition qui, pour finir, assumera de manière plus ou moins consentie le jeu et la légéreté recherchés par Ève Chabanon.

[ 1 ]

La White House, une maison prêtée à l’association gestionnaire, Create London, par la commune à titre gracieux pendant vingt-cinq ans, accueille deux artistes en résidence tous les trois ou six mois, et sa salle commune, la Front Room, est ouverte aux habitants du quartier pour différents types d’activités culturelles et sociales gratuites.

[ 2 ]
[ 3 ]

https://www.theguardian.com/artanddesign/2015/aug/23/remade-in-dagenham-how-arts-celebrate-boroughs-industrial-heritage

[ 4 ]

L’émission est disponible sur: https://www.bbc.co.uk/programmes/b08gxndc [connexion le 22 mai 2018].

[ 5 ]

Young, I, M, Justice and the Politics of Difference, Princeton, N.J., Princeton University Press, 1990, p. 184. Traduction de l’auteure.

[ 6 ]

Ibid, p. 227.

[ 7 ]

Ibid, p. 227.

[ 8 ]

Fraser, N, Rethinking the Public Sphere: A Contribution to the Critique of Actually Existing Democracy, Durham, Duke University Press, 1990, p. 67.

[ 9 ]

Lefebvre, H, La production de l’espace, Paris, Anthropos, 1974, p. 49.

[ 10 ]

Gieseking, J.J. and Mangold, W (eds), The People, Place, and Space Reader, New York, Routledge, 2014, p. 286. Traduction de l’auteure.

Une coalition d’une heure et demie

La soirée commence par des exercices : échauffements de voix, prononciation des mots « anti », « social » et « club » à l’unisson, essais pour la caméra. Il s’agit prétendument de tester le son et l’image à des fins documentaires, mais en réalité ces exercices servent à sonder la capacité du groupe à se représenter en temps que collectif, à être synchronisé et à ne faire qu’un. Le recours à l’intrigue et au divertissement est une autre manière de créer une complicité entre les participants et de gommer leurs différences si nécessaire. Il avait été demandé aux participants de se munir de lunettes de soleil, et celles-ci sortent brièvement de leurs sacs pendant les tests photo. La coalition existe désormais grâce au document photographique, les participants unis par le port de lunettes de soleil en intérieur.

Une fois installée à sa place, chaque personne trouve devant elle une enveloppe dorée qui contient, comme chacun le découvrira plus tard, un crayon et des textes ; notamment un extrait du poème « The Gramsci Monument » (2014) de Fred Moten, ou encore un montage du discours inaugural de Donald Trump mêlé aux paroles de Bane dans la saga Batman, The Dark Knight Rises (2012) – que Trump avait été accusé d’avoir plagié. Tout au long de la soirée, la modératrice conviera le public à lire ces textes à haute voix, de manière théâtrale si possible. Pas de questions posées, c’est l’art de la rhétorique qui prime. Le public est étonnement et, semble-t-il, consciemment malléable ; il se sait acteur et par conséquent joue le jeu de la participation jusqu’au bout et sans retenue, sous les encouragements enthousiastes de la modératrice. Puis, à mi-parcours, cette dernière propose d’ajouter un élément au scénario qui va mettre la coalition à l’épreuve : depuis que les « dépossédés » sont arrivés dans la Chambre du conseil, des zombies ont pris le contrôle de la ville…

Modératrice : […] Est-ce que quelqu’un est sorti et revenu ? Je vous vois sur le balcon. Vous êtes parti pendant le compte à rebours, n’est-ce pas ? Et maintenant vous voulez revenir ?
Homme : Je peux ?
Modératrice : Et bien, peut-il revenir ? Que pensez-vous peuple de la Chambre des dépossédés ? Ça n’est pas juste lui. Il a trouvé d’autres personnes. Donc il nous a quittés, il faut en convenir avant l’apocalypse des zombies, mais l’apocalypse est là désormais. Et il a trouvé d’autres personnes qui ne sont pas des zombies et qui veulent nous rejoindre. Qui sont ces personnes ? À quoi ressemblent-elles ?
Homme : L’ironie veut qu’elles soient exactement au même nombre que nous et qu’elles nous ressemblent à l’identique.
Modératrice : Ouah. Ok. Le choix vous appartient. Les laissons-nous entrer ?

[…]

Femme : Je ne crois pas qu’il faille les laisser entrer, car il y a quelque chose qui cloche chez eux.
Modératrice : Bien. Vous tenez quelque chose. Répétez.
Femme : Il y a peut-être quelque chose qui cloche chez eux…
Modératrice : S’ils nous ressemblent à l’identique.
Femme : Ils sont suspects, car ils sont peut-être une version différente de nous-mêmes.

[…]

Femme : S’ils viennent boire notre eau, ils ne peuvent pas entrer. Il faut qu’ils amènent des choses. S’ils ont à manger, alors ils peuvent entrer
Modératrice : Ok. Donc allons-nous vérifier qu’ils aient à manger ?
Femme : Oui. S’ils comptent sur nous, nous ne voulons pas d’eux.
Modératrice : Ok. Ouah, ok. D’autres idées ? Donc nous devons nous assurer… ? Oui.
Femme : Imaginez que c’est la frénésie dehors et qu’ils n’ont nulle part où aller, allons-nous juste dire, « Non, nous ne pouvons pas vous laisser entrer » ? Vous voyez ce que je veux dire ?
Modératrice : Bonne question.
Femme : Peut-on leur faire ça s’ils nous ressemblent ?
Modératrice : Oui. Est-ce que cela rend les choses plus difficiles s’ils nous ressemblent à l’identique ?

 

Ève Chabanon, Anti-Social Social Club: Episode One, The Chamber of the Dispossessed, 2017. Crédit photo : Gyte Gavenaite.

Ève Chabanon, Anti-Social Social Club: Episode One, The Chamber of the Dispossessed, 2017. Crédit photo : Gyte Gavenaite.

Art et gentrification

Anti-Social Social Club: Episode One, The Chamber of the Dispossessed est né d’une résidence menée par Ève Chabanon entre janvier et juin 2017 à la White House1 à Barking et Dagenham. La résidence avait été mise en place trois mois auparavant par Create London, une association qui définit ses activités comme « explorant la façon dont les artistes peuvent contribuer aux vies des populations dans les villes2 ».

L’ancien quartier industriel de Barking et Dagenham était le site de l’usine Ford qui, jusqu’à sa fermeture et sa délocalisation en 2013, employait 40 000 personnes. En 2015, suite à une enquête, Barking et Dagenham est désignée comme la zone de la Grande-Bretagne où il fait le moins bon vivre : c’est la commune du pays avec les plus hauts taux de chômage3 et de cambriolages. Pour ajouter à ce bilan, ceux qui ont perpétré les attentats du London Bridge en juin 2017 étaient issus de ce quartier. Malgré cela, depuis cinq ans il attire des promoteurs car bien qu’éloigné, il est relativement bien connecté au centre de Londres par les transports en commun et qu’à cause de (ou grâce à) sa mauvaise réputation le prix de l’immobilier y est encore bas. C’est ainsi que l’étau se resserre autour des logements sociaux qui sont en voie de disparition non seulement dans ce quartier, mais dans tout le pays.

Quand Ève Chabanon arrive, les deux premiers artistes de la résidence viennent de partir. Chad McCail a réalisé une pantomime en collaboration avec un groupe de résidents locaux et Patrick Goddard une vidéo sur la perception par les habitants de Barking et Dagenham de la présence d’artistes dans leur quartier. Le premier projet a été accueilli positivement par les habitants comme l’occasion de développer des compétences artistiques (fabrication de costumes et d’un décor, écriture d’un script, etc.) et de rencontrer de nouvelles personnes autour d’une activité collective. Le second, en revanche, a reçu des critiques plus acerbes, accusé de promouvoir la fonction d’artiste missionnaire et gentrificateur qu’il cherchait précisément à contrer, mais sans pour autant mettre en œuvre une stratégie artistique et critique rigoureuse.

C’est dans ce climat entre curiosité et méfiance qu’Ève Chabanon commence à développer ses idées. Lors de conversations qu’elle mène avec les usagers de la Front Room et Christina Ford – l’autre artiste en résidence qui, elle, est issue du quartier et mène un projet avec un groupe de mères célibataires en situation de précarité – les thèmes de la crise du logement et de la dépossession économique et sociale n’ont de cesse de revenir. En même temps qu’est saluée la présence de la White House comme génératrice de lien social, les habitants savent qu’elle est aussi un outil pour les politiques culturelles qui accompagnent et facilitent le processus de gentrification du quartier. Dans la Front Room, Ève Chabanon programme une rétrospective des films de Ken Loach, cinéaste de la violence sociale et économique en Grande-Bretagne. Le premier film projeté autour d’un repas et d’une conversation informelle est I, Daniel Blake, film qui a obtenu la Palme d’Or au Festival de Cannes en 2016, et qui retrace la descente aux enfers d’un homme en incapacité physique de travailler et dont les allocations lui ont été retirées. Daniel Blake, tout comme Cathy – la protagoniste du drame légendaire de Ken Loach Cathy Come Home (1966) – se heurtent à l’injustice bureaucratique des gouvernements britanniques, de 1966 et de 2016, dont les choix ont provoqué la crise du logement et la pauvreté. Des discussions de cette soirée à la White House tout en émotions naîtra l’idée de la coalition des dépossédés.

Publics et démocratie

Quelques semaines plus tard, à Barking et Dagenham, Ève Chabanon participe à un débat retransmis sur la BBC avec le philosophe politique Michael Sandel, auteur du Libéralisme et les limites de la justice (publié en 1982 en anglais et traduit en français en 1999). Le thème du débat, « La vie serait-elle meilleure si les robots faisaient tout le travail ?4 », s’inspire du passé industriel de Barking et Dagenham. Pour participer au débat, le site internet de la BBC demande aux candidats leurs genre, code postal, religion et situation socio-économique, en vue de réunir un public hétérogène. L’émission se déroule dans un collège du quartier. Elle est précédée par un verre offert aux participants, suivi par des tours de magie et les boutades d’un chauffeur de salle qui finit par céder la place à Michael Sandel. Celui-ci présente le cadre de la soirée et lance le débat avec cette question: « Est-ce qu’un robot peut faire votre travail aussi bien que vous ? Combien de personnes disent oui et combien de personnes disent non ? » La parole circule, dirigée par les questions parfois infantilisantes ou démagogiques du philosophe. Puis, à un moment donné, Sandel suggère :

« Il y a deux manières de perdre son travail : en se faisant remplacer par un robot ou par quelqu’un prêt à faire ce travail pour moins cher. Soit un travailleur d’outre-mer qui travaille dans un pays où les salaires sont plus bas, soit un nouveau migrant. Qu’est-ce qui vous mettrait le plus en colère ? Perdre votre travail au profit d’un robot ou perdre votre travail au profit d’une personne prête à faire ce travail pour un moindre salaire ? »

Le débat accentue la question des rapports de classe, si prégnante en Angleterre, et réactive la polémique du Brexit, obtenu par les catégories de la société les moins écoutées des parlementaires (à Barking et Dagenham 62,4 % des votants ont opté pour le Brexit). Les questions de Sandel manipulent avec cynisme l’idée de public démocratique qui veut que tout un chacun – quelle que soit son appartenance culturelle, sociale et économique – a le droit d’être inclu et entendu. Ou selon la définition qu’en donne la théoricienne politique et féministe Iris Marion Young, « un public démocratique se doit de fournir les mécanismes pour la reconnaissance et la représentation effectives des voix et des perspectives distinctes appartenant aux opprimé·e·s ou désavantagé·e·s. des groupes qui le constituent5 ». Si les personnes dites opprimées ou dépossédées sont effectivement représentées dans ce débat – souvent comme celles qui admettent préférer perdre leur travail au profit de robots plutôt que de travailleurs moins rémunérés – elles sont ouvertement montrées du doigt par la BBC, connue pour ne pas représenter la classe ouvrière en Grande-Bretagne, si ce n’est de manière méprisante. Directement inspiré de cette expérience troublante, Anti-Social Social Club: Episode One, The Chamber of the Dispossessed à la fois émule les écueils du débat démocratique et démontre la facilité avec laquelle l’expression de la différence – quelle que soit sa forme et son orientation – peut être réprouvée.

Ève Chabanon, Anti-Social Social Club: Episode One, The Chamber of the Dispossessed, 2017. Crédit photo : Gyte Gavenaite.

Ève Chabanon, Anti-Social Social Club: Episode One, The Chamber of the Dispossessed, 2017. Crédit photo : Gyte Gavenaite.

Différence sans exclusion

Dans son texte City Life and Difference (1990), Iris Marion Young fait référence à Michael Sandel et à la façon dont il oppose le libéralisme au communitarisme qu’il conçoit comme une alternative. Pour elle, l’idéal communautaire, en voulant unir les sujets autour d’expériences et de valeurs partagées, « refuse et réprime la différence6 ». Young promeut à la place ce qu’elle nomme un :

« idéal de vie urbaine comme une vision des relations sociales affirmant la différence des groupes. En tant qu’idéal normatif, la vie urbaine exemplifie les relations sociales de différence sans exclusion. […] Pour que la politique urbaine soit démocratique et non dominée par le point de vue d’un groupe, elle doit être une politique qui prend en considération et donne une voix aux différents groupes qui cohabitent dans la ville sans toutefois former une communauté7 ».

La spécificité du débat public de la BBC est d’avoir réuni un public qu’elle voulait hétérogène, tout en refusant la différence. Ce qui reste en mémoire, c’est la façon dont les opinions des dépossédés sont exposées aux auditeurs des classes moyennes – qui constituent la quasi totalité du public de la BBC – de façon à les rendre aberrantes et justificatrices d’un événement aussi pathétique que le Brexit. Il en résulte un débat provocateur, populiste et classiste où chaque voix finit par être écrasée et amalgamée par la rhétorique de Michael Sandel. À l’inverse, Anti-Social Social Club s’attache à construire ce que la théoricienne et féministe Nancy Fraser nomme des « contre-publics subalternes ». L’objectif, explique Fraser, est de représenter les intérêts marginalisés dans la sphère publique et « d’aider à étendre l ‘espace discursif8 ». En négociant l’utilisation de la chambre du conseil de la mairie de Barking et Dagenham pour mener son événement et en s’aventurant sur le territoire ambigu entre adhésion et exclusion, Ève Chabanon propulse symboliquement une petite partie de la population, y compris les plus invisibilisés, dans la sphère politique.

Ève Chabanon, Anti-Social Social Club: Episode One, The Chamber of the Dispossessed, 2017. Crédit photo : Gyte Gavenaite.

Ève Chabanon, Anti-Social Social Club: Episode One, The Chamber of the Dispossessed, 2017. Crédit photo : Gyte Gavenaite.

Anti-Social Social Club: Episode One, The Chamber of the Dispossessed reste une performance d’une heure et demie engageant une quarantaine de personnes. C’est ainsi davantage une ébauche et une métaphore, qu’une réelle coalition de dépossédés. Une métaphore qui, rappelons-le, emprunte les codes du concept de public démocratique et réplique ses écueils en toute conscience. Par cet exercice d’appropriation fictionnée, Anti-Social Social Club fait écho à la troisième proposition de la production tripartite de l’espace, théorisée par le philosophe Henri Lefebvre dans son ouvrage La Production de l’espace (1974). Lefebvre y distingue : 1. les représentations de l’espace ; 2. la pratique spatiale ; 3. les espaces de représentation ; c’est-à-dire l’espace perçu, l’espace conçu et l’espace vécu. Nous ne nous arrêterons que sur le troisième, pertinent ici, à savoir les espaces de représentation. Selon l’auteur, ceux-ci expriment :

« des symbolismes complexes, liés au côté clandestin et souterrain de la vie sociale, mais aussi à l’art. […] C’est l’espace dominé et subi, que l’imagination tente de s’approprier et de modifier. Il recouvre ainsi l’espace physique en utilisant symboliquement ses objets9 ».

Le·la géographe culturel·le et théoricien·ne queer Jen Jack Gieseking met l’accent sur la propension des espaces de représentation à :

« dissoudre les relations sociales de l’espace abstrait et à générer de nouvelles relations hétérogènes qui accentuent la différence et brise l’integrité du corps individuel, du corps social… et du corpus du savoir10 ».Pour l’instant l’épisode solitaire d’une série à venir, Anti-Social Social Club: Episode One, The Chamber of the Dispossessed nous invite à nous indigner par le biais du divertissement et à préférer les promesses d’une différence sans exclusion, comme le propose Iris Marion Young. Quant aux participants, ils se font les habiles défenseurs de cette proposition, promulguant l’idée qu’un public composé de représentants d’appartenances multiples peut dévier la trajectoire et la composition de l’espace politique.

Couverture : Ève Chabanon, Anti-Social Social Club: Episode One, The Chamber of the Dispossessed, 2017. Crédit photo : Gyte Gavenaite.

Références bibliographiques

Fraser, N, Rethinking the Public Sphere: A Contribution to the Critique of Actually Existing Democracy, Durham, Duke University Press, 1990
Gieseking, J.J. and Mangold, W (eds), The People, Place, and Space Reader, New York, Routledge, 2014
Lefebvre, H, La production de l’espace, Paris, Anthropos, 1974
Michael Sandel, Le Libéralisme et les limites de la justice, Paris, La Découverte, 1999
Young, I, M, Justice and the Politics of Difference, Princeton, N.J., Princeton University Press, 1990

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