En 2017, l’artiste Clément Cogitore réalise un film à haute charge énergétique. Sur le plateau de l’Opéra Bastille à Paris, sont réunis une quarantaine de danseurs et de danseuses de krump, danse populaire née dans les années 2000 dans le quartier de South Central à Los Angeles. Ils déploient leurs gestes et imposent leur style et leur culture sous la musique baroque de Jean-Philippe Rameau, Les Indes galantes. Bousculant le temps et les genres, et surtout évitant les pièges convenus de l’appropriation, Cogitore réussit ici une œuvre forte qui dépasse les clichés culturels.
La valeur d’une œuvre d’un artiste tient souvent à la place singulière qu’elle occupe dans l’ensemble de celles produites par celui-ci. C’est incontestablement le cas des Indes galantes de Clément Cogitore. Alors que l’une de ses dernières vidéo, The Evil Eye (2018, confirme son sens de la manipulation des images, et sa capacité à s’affranchir…
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