Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Sasha, 2014.
société

numérique, Scams, 14 mars 2018

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Sasha, 2014.

Les Scams (de l’anglais scam, arnaque) sont des mails que nous avons tous reçus un jour ou l’autre dans nos messageries. Certains Scams sont écrits par des personnes qui se font passer pour des proches de personnalités politiques et qui proposent d’importantes sommes d’argent en échange de services bancaires. Malgré « l’énormité » de la proposition, de nombreuses victimes tombent chaque année dans le piège. Ces messages fonctionnent sur notre cupidité, sur notre recherche d’aventure ou d’exotisme, mais aussi sur des sentiments post-colonialistes ou tout simplement paternalistes.

Leur écriture est très spécifique avec un mélange caractéristique de maladresses (dues notamment aux traductions automatiques) et d’envolées lyriques. Sous les mots, se dessine une cartographie des conflits et des drames les plus divers de ces dernières années en Afrique, au Moyen-Orient ou en Asie. Joana Hadjithomas et Khalil Joreige collectent ces Scams depuis 1999. Ils ont mené une enquête afin de déterminer l’origine de ces « pourriels » et leur mode de fonctionnement. Ce travail d’investigation a donné lieu à la production d’œuvres, d’expositions et à une publication1

Depuis 1999, nous avons collecté, archivé, étudié et suivi à la trace plus de quatre mille mails indésirables, les Spams, en se focalisant sur une arnaque particulière, les Scams, notamment ceux qui s’appuient sur une réalité vraisemblable liée à l’actualité, aux conflits en cours, pour abuser de la crédulité du destinataire. Écrits à la première personne et construits comme des monologues, ils usurpent souvent l’identité de personnalités connues, d’enfants ou d’épouses d’hommes politiques, de dictateurs qui affirment posséder une importante somme d’argent à faire transférer rapidement. Un pourcentage conséquent de cette somme est promis au destinataire qui apportera son aide. Connues également sous le nom d’« arnaques nigérianes », car souvent issues du Nigéria, ces escroqueries se révèlent particulièrement efficaces puisque chaque année des milliers de personnes sont abusées et plusieurs centaines de millions d’euros volés, allant jusqu’à provoquer des meurtres et des suicides. Au départ, nous avons conservé ces Scams sans trop savoir pourquoi. Puis nous avons cherché à comprendre les modes de production et de représentation de savoirs qui les construisent. Peut-on faire récit de ces mails, peut-on donner corps à un imaginaire ?

Un peu d’histoire

Livre Les Voleurs (1836), Eugène-François Vidoq

Livre Les Voleurs (1836), Eugène-François Vidoq

Les Scams s’inscrivent dans une longue tradition d’arnaques de même nature. Dès le XVIe siècle, en Espagne, une escroquerie appelée « la prisonnière espagnole » fait son apparition, une princesse espagnole détenue par des mécréants serait libérée contre une somme d’argent et promise en mariage à son bienfaiteur. Cette technique sera revue à la fin du XVIIIe siècle, sous le nom de « lettre de Jérusalem ». Il s’agissait de courriers que des nobles ou leurs valets écrivaient de la prison de Bicêtre pendant la Révolution française et qu’ils jetaient par les fenêtres pour atterrir rue de Jérusalem. Ces missives offraient de fortes récompenses en échange de services rendus. Ce qui était à l’origine une réelle demande de service s’est rapidement changé en un trafic de fausses lettres comparables aux Scams actuels : des escrocs profitaient de la situation pour créer autour de la noblesse emprisonnée un fantasme de richesses secrètes mais potentiellement accessibles par le commun des mortels.

Dans son livre Les Voleurs (1836), Eugène-François Vidoq (chef de la police parisienne et lui-même ancien arnaqueur) évoque les « lettres de Jérusalem ». Pour lui, ces escroqueries apparaissent à des moments particuliers de l’histoire et dans le cas précis traduisent le soutien de certains Français à l’Ancien Régime. De la lettre manuscrite au mail, ces courriers mensongers ont donc connu un développement exponentiel. A l’ère d’Internet, ils s’appuient sur un système parfaitement rodé où chacun joue un rôle au sein de bandes organisées. Il s’agit rarement d’initiatives individuelles.

Cupidité et croyances

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, La rumeur du monde, 2014.

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, La rumeur du monde, 2014. Installation vidéo, 23 écrans, 100 haut-parleurs, 38 films HD, durées variables. Courtesy : Galerie In Situ – fabienne leclerc, Paris

Dans la mesure où nous sommes censés recevoir des sommes d’argent, ces Scams jouent sur notre cupidité, notre avidité, notre envie de rêver, de changer de vie. Mais pas uniquement. Ces arnaques révèlent aussi que ceux qui mordent à l’hameçon se pensent souvent dans une logique de charité ou à relents colonialistes :« Cette personne qui m’écrit a besoin d’aide, elle vient d’un pays où règnent la corruption et l’insécurité. Je peux en tirer profit tout en faisant une bonne action. » On a aussi le sentiment d’être élu : « Cette personne m’écrit personnellement, elle m’a choisi, à ses yeux je suis le seul digne de confiance. » Les « victimes » qui répondent ne sont pas forcément naïves. Elles obéissent au même besoin que celui qui nous fait croire aux fictions, aux images, au théâtre, au cinéma ou aux formes narratives générées par Internet. Des « croyances à intensité faible » pour reprendre l’expression de Jacques Rancière. Quelle est donc cette étrange foi qui nous fait croire aux images et aux récits ?

La rumeur du monde

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Fidel, 2014

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Fidel, 2014. Vidéo HD, 11 min 48 sec. Courtesy : Galerie In Situ – fabienne leclerc, Paris

Peut-on considérer ces courriels qui sont souvent l’œuvre maladroite de logiciels de traduction automatique comme un matériau littéraire ? Peuvent-ils être envisagés comme des œuvres de fiction ou des anecdotes, au sens étymologique du terme, c’est-à-dire des « récits tenus secrets » ? Nous avons voulu donner corps à ces interrogations en demandant à trente-huit acteurs non professionnels de nationalités différentes rencontrés à Beyrouth, d’interpréter un Scam, de donner vie à ces fictions, à cet imaginaire sans images. Ainsi est née La Rumeur du monde, une grande installation vidéo et sonore peuplée de visages et de voix qui récitent des Scams dans un véritable brouhaha. Si on s’approche d’un personnage la cacophonie s’estompe et on n’entend plus que lui. Ces messages envoyés d’ordinaire à des centaines de destinataires sont ici adressés individuellement. Comme au théâtre, l’interprétation de l’acteur fait naître une forme de véracité et suscite l’adhésion.

Le discours semble crédible jusqu’au moment où intervient la question de l’argent : le spectateur reprend subitement conscience de la frontière entre vérité et mensonge, fiction et documentaire. Liés les uns aux autres par l’installation, ces étranges récits, issus de pays différents, passant d’une histoire, d’un visage ou d’une voix à l’autre, forment ce qu’on a appelé « la rumeur du monde ».

Un scammeur, un vrai

Parmi ces acteurs non professionnels, nous avons fait une rencontre tout à fait incroyable. Fidel interprétait son texte de façon particulièrement convaincante et semblait déjà connaître par cœur le Scam qu’il devait mémoriser. Cela nous a intrigués. Après avoir longtemps discuté avec lui, il nous a confié qu’il avait été longtemps scammeur au Nigeria avant de raccrocher puis de s’installer à Beyrouth où il est devenu coach sportif et stripteaseur à ses moments perdus.

Il a accepté de nous raconter les différentes étapes de l’arnaque pour accrocher une victime : la façon de parler, les accessoires utilisés (une montre Rolex ou des chaussures Armani par exemple), les lieux choisis, tout est mis en scène et évoque curieusement la préparation d’un film : « Les Scams, c’est un genre de film qu’on ne peut pas vraiment expliquer. C’est une histoire qui ne finit pas. L’intrigue ne se termine jamais. Dans ces Scams, tu vas réussir à convaincre un inconnu, quelqu’un que tu ne connais même pas, quelqu’un que tu ne rencontreras probablement jamais, mais qui te donnera d’importantes sommes d’argent. C’est un film magique. » Pour nous cinéastes, cela évoque bien sûr notre méthode de travail. Fidel nous a beaucoup inspiré pour des œuvres artistiques mais aussi humainement, comme possible personnage d’un nouveau film de fiction que nous écrivons actuellement.

oana Hadjithomas & Khalil Joreige, (DE)SYNCHRONICITY, 2014

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, (DE)SYNCHRONICITY, 2014. Installation vidéo, 4 écrans synchronisés en boucle, 2 min 30 sec, Full HD. Courtesy : Galerie In Situ – fabienne leclerc, Paris

La victime

Il y a plusieurs personnages dans cette histoire : l’arnaqueur bien sûr, le scammeur mais aussi, hors-champ, la victime. Impossible de l’ignorer, difficile de la représenter. Elle préfère en général rester anonyme, cachée. C’est le véritable fantôme qui hante notre travail. Cette victime est là, partout, mais on ne la voit pas. Elle fait partie de ces milliers de personnes qui se font piéger, qui perdent beaucoup d’argent et, sans doute, se sentent humiliées. On se demande toujours comment il est possible de se laisser prendre. Et pourtant, la victime est souvent plus proche de nous que nous ne l’imaginons… Il y a deux ans, par un concours de circonstance, une de ces victimes s’est révélée dans notre propre entourage. Elle ne voulait rien entendre quand on tentait de la mettre en garde et répétait : « Non, moi, c’est différent, c’est autre chose. » Comme avec les histoires d’amour ou d’addiction… Elle, c’est différent. Comme beaucoup de victimes de scammeurs, elle veut croire qu’elle est élue, choisie par cet inconnu qui lui écrit de loin « parce qu’elle est la seule personne à qui il peut vraiment faire confiance ».

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, It’s all Real, Omar and Younès, 2014.

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, It’s all Real, Omar et Younès, 2014. 2 vidéos HD synchronisées, 14 min 50 sec. Courtesy : Galerie In Situ – fabienne leclerc, Paris

Les scambeaters

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, It’s all Real, Omar et Younès, 2014.

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, It’s all Real, Omar et Younès, 2014. 2 vidéos HD synchronisées, 14 min 50 sec. Courtesy : Galerie In Situ – fabienne leclerc, Paris

Face aux scammeurs, un groupe d’individus, majoritairement américains, entendent lutter contre ces arnaques. Ils se font appeler scambaiters ou scambeaters (croque-escrocs). Ces internautes veulent « scammer les scammeurs ». Ils leur répondent, font mine d’entrer dans leur jeu pour mieux les leurrer. Par le biais d’échanges souvent très longs, ils cherchent à leur faire perdre du temps. Leur faire perdre du temps, c’est aussi leur faire perdre de l’argent car depuis qu’au Nigéria la loi 4-1-9 punit sévèrement les scammeurs, ces derniers se réfugient dans des cybercafés pour envoyer leurs mails. Dans cette logique de leur faire perdre du temps et de l’argent, les scambeaters entraînent les scammeurs dans une sorte de jeu de rôle. Ils poussent l’escroc à donner des gages de sa bonne foi. Ils lui réclament de rédiger un texte de sa propre main et de le scanner, d’envoyer un fichier audio de sa voix, une photo ou une vidéo dans laquelle il s’exhibe dans des déguisements ridicules. On ne sait si le scammeur n’a pas lui-même recours à une doublure pour satisfaire les exigences du croque-escroc. Dans tous les cas, l’échange est scénarisé et à ce petit jeu, parfois cruel, les lignes de la crédulité et de l’abus de pouvoir sont déplacées et instaurent un rapport qui inverse les rôles de chacun.

Les trophées

Les différents éléments récoltés (vidéo, photo, peinture, sculpture, performance…) sont appelés « trophées » par les scambeatears qui les exhibent dans « une chambre de trophées » (The Trophies Room sur le forum 419.eater), comme dans un étrange musée virtuel. La correspondance entre le scammeur et les scambeaters étant souvent très longue, une relation très particulière s’établit entre eux. Ces échanges sont commentés et relatés par les scambeaters à la fois comme un exploit et une aventure, un roman épistolaire qui peut être haletant, avec de nombreux rebondissements. La scénographie que nous avons adoptée pour notre installation La Chambre des trophées fait référence à celle de l’architecte Lina Bo Bardi conçue en 1968 au musée d’art de São Paulo pour Le Musée imaginaire d’André Malraux. Elle renvoie à l’histoire de l’art, au statut de l’œuvre, sa production, sa circulation et sa dissémination.

Cartographies

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, document préparatoire pour « La Géométrie de l’espace”, 2014.

Joana Hadjithomas & Khalil Joreigedocument préparatoire pour « La Géométrie de l’espace”, 2014. Courtesy : Galerie In Situ – fabienne leclerc, Paris

Les scammeurs soucieux de rendre leurs arnaques convaincantes et crédibles, puisent les sujets de leurs mails dans les conflits, les guerres, les déplacements, l’évolution globale de l’économie, les fluctuations des valeurs financières, des matières premières, l’extrémisme religieux, les bouleversements politiques ou les désastres écologiques. Pour ancrer leur histoire, ils choisissent des pays où la corruption paraît vraisemblable. Ils se focalisent sur l’Afrique, l’Asie, la Russie, le monde arabe… Les Scams dressent alors une sorte de topographie des conflits contemporains, des guerres, des révolutions, un symptôme de l’état du monde et constituent une autre manière, parallèle, d’écrire l’histoire de certains pays ou de certaines régions.

Se dessinent aussi une géographie post-coloniale, un imaginaire de la corruption et des rapports Nord-Sud ainsi que des divisions économiques. Nous avons tenté de montrer cette cartographie des imaginaires de la corruption à travers une série de sculptures et de dessins qui cherchent à capturer la circulation des mails en se focalisant sur leurs déplacements géographiques. Les lieux et les pays sélectionnés dans plus de deux cents mails sur une année sont utilisés pour identifier des trajectoires dont les coordonnées (latitude et longitude) s’accordent à différents événements du monde. Ces trajectoires sont matérialisées par des tiges d’acier qui construisent un globe donnant une forme, une « physicalité » au réseau virtuel et à la chronique des événements d’une année de Scams. Nous avons étudié trois années abondantes en matière de production de ces arnaques internet : 2005, 2008 et 2010. Les trajectoires datées et localisées sur le globe terrestre sont dessinées une à une directement sur les murs des salles d’exposition en suivant leur chronologie. Trois « atlas de Scams » regroupant les mails sélectionnés pour ces trois années sont également présentés avec les sculptures. Ces atlas retracent les conflits, les guerres, mais aussi les catastrophes climatiques et les fluctuations économiques ainsi que le rapport de plus en plus exacerbé au communautarisme et au religieux.

Tout est vrai

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, It’s all Real, Tamara, 2014.

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, It’s all Real, Tamara, 2014. Vidéo HD, 8 min 47 sec, 2014. Monastère de Saint Charbel, vidéo HD. 2 min 19 sec. Courtesy : Galerie In Situ – fabienne leclerc, Paris

Lors du tournage de La Rumeur du monde, en rencontrant les différents acteurs, tous non professionnels, nous avons découvert des personnes aux destins exceptionnels. Mis à part Fidel, aucun n’a été scammeur. De nationalités diverses, obligés de quitter leur pays, ce sont en majorité des émigrés, des exilés temporaires qui viennent se réfugier au Liban à la recherche d’une vie meilleure. Certains sont ouvriers, employés de maison, certains bénéficient de droits sociaux, d’autres en sont dépourvus. Certains encore sont les enfants de ces travailleurs. Nés au Liban, ils ont des difficultés à obtenir des papiers, à être libres de leurs mouvements. Leur histoire croise les récits inventés par les scammeurs, avec leur lot d’événements, de conflits et de crises économiques qui engendrent les flux migratoires. A leur manière, ils sont le reflet du déplacement des Scams sur la planète et subissent le basculement permanent des identités prises entre plusieurs cultures, religions ou temporalités. Tous sont ainsi saisis dans une extraterritorialité qui résonne avec le monde virtuel et globalisé d’Internet. Omar et Younès sont par exemple deux adolescents sans papiers, nés au Liban de pères africains et de mères asiatiques. Ils rêvent de voyage et font partie d’une génération imprégnée par des préoccupations de filiation, de transmission, d’origine, d’identité, de position. Le terrain de basket devient leur territoire où ils se retrouvent tous les jours. Les photos de leur famille sont souvent la seule trace qui demeure de leur histoire, ils les montrent en évoquant le passé, en se projetant dans le futur, en disant leur mobilité immobile, leur solitude, leurs espoirs mais aussi leur foi en l’avenir.

Tamara, jeune médecin irakienne, chrétienne, obligée de fuir Bagdad et réfugiée au Liban, est de plus en plus repliée sur sa religion et sa communauté. Elle travaille désormais dans un centre de « christothérapie » qui soigne les toxicomanes par la prière et l’invocation du Christ. Souriante de façon presque troublante, répétant qu’elle est heureuse, elle refuse le statut de victime et, s’accrochant à sa croyance, érige la foi comme nouvelle identité face à la démarche scientifique qu’elle défendait encore il y a quelques années. Elle fait le lien entre sa présence fictive dans l’exposition et dans le réel, affirmant que la vie, c’est comme le cinéma, jouer c’est vivre, avoir vécu, avoir souffert, jouer c’est ne pas jouer vraiment.

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, La Chambre des Trophées, 2014.

Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, La Chambre des Trophées, 2014. Béton, verre et photographies. Tirages photographiques plastifiés sur rouleaux. Dimensions variables. Courtesy : Galerie In Situ – fabienne leclerc, Paris

Adib, Syrien, ayant fui récemment son pays, réfugié au Liban comme plus d’un million et demi de ses compatriotes, lui, ne peut rien jouer,ne peut plus rien dire. Muet, face à la caméra, il nous fixe impuissant, résumant son discours à un regard devenu langage. De mère russe et de père nigérian, Sasha vit au Liban depuis son enfance, tiraillée par ses origines diverses. Danseuse, elle exprime ce tiraillement avec son identité dans une étrange chorégraphie. Disloquée, agitée, démembrée, d’une mobilité extrême, tentant de se recomposer dans sa totalité. Tel le cycle de la vie, fait de chutes et de recommencements, elle tombe, se relève, se disperse puis trouve la force de se redresser à nouveau….

Image de couverture : Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Sasha, 2014. Installation vidéo, 2 projections synchronisées HD, 4 min 23 sec. Edition de 6 + 2 AP. Courtesy : Galerie In Situ-fabienne leclerc, Paris

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