La séparation entre l’art et le pouvoir dans la récente histoire russe n’a jamais été nette. Peu après la chute de l’URSS, l’art contemporain, et notamment l’actionnisme des années 1990, a produit une large critique de la société et est entré dans le champ du politique. Cette tendance s’est poursuivie après l’élection en 2000 du président Vladimir Poutine.
Formulées par le Directeur adjoint de l’administration de Poutine Vladislav Sourkov dans les années 2000. https://www.wsj.com/articles/SB116646992809753610
« The Chronicles of Russian Art », in Peter Weibel, Global Activism, The MIT Press, 2014.
Tiziana Villani, Camilla Pin, Voina : art / politique, Paris, Eterotopia, 2014, p. 5.
Piotr Pavlenski, Le cas Pavlenski. La politique comme art, Paris, Louison éditions, 2016, p. 52-53.
Andreï Erofeev, « Compétition entre politiciens et actionnistes », Iskusstvo, 18 mai 2016.
Boris Groys, « Becoming a Meteorite », in Silvia Franceschini, Boris Groys, Arseniy Zhilyaev, M.I.R.: New Paths to the Objects, Paris, Kadist Art Foundation, 2014, p. 6.
Andreï Erofeev, « Contemporary Russian art under the authoritarian regime », in Lena Jonson, Andrei Erofeev (éd.), Russia: Art Resistance and the Conservative-Authoritarian Zeitgeist, Routledge, 2018, p. 130.
Lena Jonson, « The new conservative cultural policy and visual art », in Lena Jonson, Andrei Erofeev (éd.), Russia: Art Resistance and the Conservative-Authoritarian Zeitgeist, Routledge, 2018.
Andreï Erofeev, « Contemporary Russian art under the authoritarian regime », in Lena Jonson, Andreï Erofeev (éd.), Russia: Art Resistance and the Conservative-Authoritarian Zeitgeist, Routledge, 2018, p. 131.
La politique identitaire russe dans les années 2000 s’est construite sur quatre piliers : le nationalisme étatique, avec la « verticale du pouvoir », une vision de la Russie en tant qu’État-nation, la religion orthodoxe, et le mythe de la Voie unique, renforcée par la notion de « démocratie souveraine » et l’idée de l’omniprésence d’une cinquième…