Le street art italien est ancré dans un paysage urbain dense de lieux interstitiels, notamment d’architectures post-industrielles, de friches, d’édifices désaffectés et squattés qui, entre la fin des années 1990 et le début des années 2000, ont conduit de jeunes créateurs à développer des nouvelles formes de peinture urbaine, spontanées et illégales, pour la plupart dérivées de l’expérience du graffiti writing. Au cours de la décennie suivante, et suite à la prolifération des festivals dédiés, cette pratique a progressivement gagné la reconnaissance de l’industrie culturelle et du monde de l’art, ce qui semble avoir causé une perte du caractère spontané et dissonant qui la caractérisait à l’origine.
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