Depuis quelques années fleurissent partout dans le monde des fondations d’art contemporain. Si certaines, de plus en plus rares, obéissent à des passions privées, la plupart répondent à des logiques de marketing ciblées vers l’industrie du luxe et des cosmétiques. Mais plus troublant encore, ces fondations reproduisent les mêmes stéréotypes de discours sur l’art que dans les institutions publiques, au risque d’un conformisme anesthésiant.
Sibylle Vincendon, « Avec son musée, François Pinault offre l’affaire du siècle à Paris et Anne Hidalgo », Libération, 27 avril 2016
Projet Phalanstère au CAC Brétigny ou « De l’orgie de musée ou omnigamie mixte en ordre composé et harmonique », Sternberg Press, CAC Brétigny, Work Method, 2017.
L’artiste a envahi l’espace de paillettes qui se propagent grâce au pas des visiteurs et s’incrustent définitivement dans les interstices du bâtiment.
« The Canaletto View – Der Canaletto Blick », avec Olga Chernysheva, Franz Erhard Walther, Marcus Geiger, Tomislav Gotovac, Sanja Iveković, Edward Krasiński, Roman Ondak, Florian Pumhösl, Ashley Hans Scheirl, Slaven Tolj, Clemens von Wedemeyer et Lois Weinberger ; commissaires, Kathrin Rhomberg et Pierre Bal-Blanc, Erste Campus, Vienne, Autriche, 2017. https://www.erstegroup.com/content/dam/at/eh/www_erstegroup_com/de/%C3%9Cber%20uns/erste-campus/erste-campus-art-in-architecture-booklet.pdf
Le titre de la version anglaise était « American Nightmare: Neoliberalism, Neoconservatism, and De-Democratization », publié en 2006 chez Sage Publications, INC, California, puis publié en France l’année suivante aux éditions Les Prairies Ordinaires.
Dans un récent stand-up de l’artiste française Dominique Gilliot, À propos du financement des centres d’art, produit au Palais de Tokyo le 24 novembre 2017 lors de rencontres professionnelles organisées par dca, l’association qui fédère ces lieux d’expérimentation que sont justement les centres d’art, on pouvait relever deux idées exprimées par l’artiste face aux acteurs de…