Depuis quelques années fleurissent partout dans le monde des fondations d’art contemporain. Si certaines, de plus en plus rares, obéissent à des passions privées, la plupart répondent à des logiques de marketing ciblées vers l’industrie du luxe et des cosmétiques. Mais plus troublant encore, ces fondations reproduisent les mêmes stéréotypes de discours sur l’art que dans les institutions publiques, au risque d’un conformisme anesthésiant.
Dans un récent stand-up de l’artiste française Dominique Gilliot, À propos du financement des centres d’art, produit au Palais de Tokyo le 24 novembre 2017 lors de rencontres professionnelles organisées par dca, l’association qui fédère ces lieux d’expérimentation que sont justement les centres d’art, on pouvait relever deux idées exprimées par l’artiste face aux acteurs de…
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