Au travers d’un essai fondé sur une analyse psychanalytique du langage, Patrizio Peterlini définit la poésie sonore comme le territoire du désir de l’autre. Ce désir passe par le babillage, la danse des lèvres et de la langue. La présence physique du poète est essentielle. Le poème est une action que les sons naturels et artificiels viennent amplifier.
La voix libérée, bien sûr, mais libérée de quoi ? Certes, puisqu’il s’agit de poésie, la pensée va immédiatement aux contraintes formelles du verset et de la métrique contre laquelle presque tous les poètes du XXe siècle ont intensément combattu. Il s’agit donc d’une libération stylistique dont le but était d’atteindre une expression plus directe,…
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