Deux personnes portent des Totebag de l'événement manifesta 13
société

La place de l'art, 10 décembre 2020

Deux personnes portent des Totebag de l'événement manifesta 13

L’art en temps de panique

Chronique par Nathalie Quintane

Sommaire

Mercredi 23 septembre 2020, Marseille, France. Nathalie Quintane est invitée par la rédaction de Switch (on Paper) sur le plateau de Radio Actoral, festival des arts et des écritures contemporaines, pour débattre, aux côtés de la philosophe Joëlle Zask, de sujets inspirés par la Biennale Manifesta 13 Marseille, qui fait alors l’actualité de la ville. À quoi servent les grandes manifestations culturelles internationales ? Quelles sont leurs incidences ? Dans son fonctionnement structurel, l’art est-il le ciment de la gentrification ? Assiste-t-on à son instrumentalisation au profit de stratégies touristiques, territoriales ou politiques ? Las, un tour de rein prive Nathalie Quintane de plateau radio et d’exploration de la Biennale. Remise sur pied, elle s’est rapidement attelée à la tâche et a choisi de nous livrer ici ses réflexions.

Ce texte part d’un empêchement : fin août, Éric Mangion me propose de participer à un plateau radio à Marseille (ndlr Radio Actoral), au sujet des grandes manifestations culturelles en général et de Manifesta en particulier. Je sens que les choses bougent, dans l’art comme ailleurs, par la base autant que par le haut, sous la pression des événements, du contexte, du cours des choses à long terme ; comprendre ce qui se joue, se compte, ce qui se perd ou se gagne avec, par cette Biennale m’intéresse. L’émission est enregistrée le 23 septembre, mais quelques jours avant, je me fais un tour de rein en essayant de cueillir une grappe de raisin dans mon jardin : j’ai trop mal pour descendre à Marseille et voir la ville sous Manifesta. Je participerai à l’émission à distance, par téléphone.

Or je ne sais pas parler des choses en général, il me faut un cas, ou des cas. Je me souviens d’une conversation récente avec une jeune artiste, à propos de l’art et de l’argent, de ce qu’on peut, ou non, accepter d’une fondation privée quand on fait de l’art — ou de la littérature, d’ailleurs. À elle, je n’ai pu que répondre que je n’avais pas de réponse… Qu’en la matière, on était condamné à la casuistique. Qu’on n’allait tout de même pas crever de faim par beauté morale — puisque le désengagement de l’État est irréversible. Je me souviens aussi d’un ami de mon âge, qui considérait, et qui considère encore sans doute, que les riches, on ne doit pas avoir de scrupules quand il s’agit de prendre leur fric (enfin, celui qu’ils veulent bien nous donner). Au cas par cas, donc.

Bref, me voilà coincée sous cortisone dans un fauteuil devant mon écran. Aussi, je commence à faire ce que je sais faire : dépouiller la com. Reprendre, communiqué après communiqué, ce que dit Manifesta d’elle-même, ce qu’en disent ses organisateurs, ou du moins les communicants qu’ils se sont choisis ; le mode de communication, les mots, les phrases, qu’ils ont jugés les plus ad hoc en l’occurrence. Ad hoc à quoi ?… Disons… ad hoc à l’adhocitéad hoc à ce qu’il convient de dire, d’adresser, en ce moment, à ce qu’on imagine être Marseille, se passer à Marseille, quand on n’y vit pas — et même quand on y vit, selon que vous êtes plombier ou curateur. Marseille accessible, Marseille authentique, Marseille collective, Marseille verte et propre, Marseille inclusive, et Marseille innovante, dit la com. On ne peut pas faire plus ad hoc, comme on voit, que ces « six grandes thématiques », dégagées sous Gaudin, réenchantées sous Rubirola, en vue de susciter chez les Marseillais des expériences de formes alternatives de participation civique, de transformer la ville en un nouveau laboratoire de société civique, participative, inclusive, traitant prioritairement les thèmes de la migration et du changement climatique, etc.

Chaque fois que je tombe sur ce type de vocabulaire, ces éléments de langage, je pense à ma bonne ville de Digne, à sa mairie, juste après les Nuits debout, fin 2016 : Vite vite ! il faut sortir de la tête des gens cette idée qu’on peut se réunir comme ça, spontanément, dehors, sans rien demander — lançons des comités de quartier ! des assemblées participatives ! des conseils ! des soviets, même ! Et on s’était retrouvé en juillet à trente à brandir des post-its jaunes, pour d’accord ; roses, pour pas-d’accord ; et verts pour je-ne- sais-plus-quoi, sous l’œil d’un employé préparant ses fiches.

Je ne l’ai pas bien connu, le père Gaudin. Je me rappelle juste qu’une fois, il y a une bonne dizaine d’années, alors qu’on se baladait sur le vieux port avec un ami, on l’avait croisé, et il s’était illico détourné de son chemin pour venir nous saluer, comme ça, peu importe qu’on soit de Digne ou de Francfort, Gaudin était toujours, universellement et républicainement, en campagne électorale. Un maire exemplaire. Un spécimen de maire. Qui avait parfaitement compris ce qu’il pouvait tirer des « grandes manifestations culturelles » ; soit la leçon de Lille 2004. Et d’enchaîner : Marseille capitale européenne de la culture 2013, Marseille Provence 2018 « Quel amour ! », Marseille Provence Gastronomie 2019, Manifesta 2020… Ça marche pas la première fois ? C’est pas grave ! Ça marche pas encore à la troisième ? Garçon ! Remettez-nous ça ! Ça marche pas quoi ? Abracadabra ! La métamorphose de Marseille en une métropole normale… En Rotterdam ou Milan… A la fin de l’émission de radio m’était venue cette vieille pub, celle des rasoirs Gillette : la première lame coupe le poil, et la deuxième le recoupe avant qu’il ne se rétracte. Quel poil ? Qu’est-ce qu’il faut raser, à Marseille ? Noailles le sait. La Plaine le sait. Raser les quartiers pauvres. Raser les pauvres.

La Biennale est un rasoir. Elle est invitée ou s’invite (la com n’est pas claire à ce sujet) pour faire propre. Ni plus ni moins qu’une Documenta, montée dans les années 50 pour réconcilier des Allemands plus ou moins bien dénazifiés avec l’art contemporain et tourner la page de l’art dégénéré. Ces manifestations monnayent aux villes où elles se plantent une promesse de consensus, de pérennité du statu quo : Manifesta has proved its relevance and its consistency in showing new models of co-existence and diversity. De nouveaux modèles ? Le pluriel ici est licence stylistique. Il n’y a pas des modèles mais un modèle, celui de la métropole européenne intégrée. L’une des caractéristiques du langage communiquant est sa transparence. Il ne triche jamais. Il ne ment pas. Il ne fait pas de casuistique. Il s’agit en fin de compte de renforcer le rôle spécifique de Marseille dans l’archipel des villes européennes (puisque) Manifesta a vu le jour dans les années 90 en réponse aux changements politiques, économiques et sociaux qui ont suivi la fin de la guerre froide, dans un contexte d’intégration européenne.

Mais ce qui semblait naturel après la chute du mur ne va plus de soi désormais. Les habitants rétifs doivent comprendre, et le plus vite sera le mieux, ce qu’il convient de croire et de dire de leur ville et la manière dont il convient d’y vivre. Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, un board décolonial débarqua à Marseille pensant qu’il y avait (tout) à faire, lâchant au passage quelques perles — Hedwig Fijen (directrice et fondatrice de Manifesta) parlant de « déconstructions » à propos de la rue d’Aubagne1

Quel rôle peut tenir l’art dans cette grande affaire ? La réponse est claire : Manifesta est passée d’une biennale monodisciplinaire d’expositions de création contemporaine à une véritable plateforme interdisciplinaire dans des domaines aussi variées que l’art, la culture contemporaine, le développement urbain, l’éducation et la médiation. Une biennale au-delà des sujets artistiques et culturels centrée également sur l’humain et ses problématiques écologiques. Au-delà. C’est-à-dire qu’il n’y a désormais plus lieu d’« instrumentaliser » l’art ou d’en user comme d’une porte thématique : il suffit de passer par-dessus. L’art, ce n’est plus le sujet, et les artistes, on peut s’en passer. De toute façon, ni l’art ni les artistes ne sont (assez) efficaces. Manifesta doit prouver son efficacité (la com dit laisser des traces, avoir un impact sur la ville investie), sinon comment justifier le pognon investi de part et d’autre ? Le modèle rappelle celui des fondations privées ou celui du charity bizness anglo-saxon, qui entend tout couvrir, de la santé à l’éducation en passant par l’urbanisme ou l’agriculture bio, du moment que c’est rentable — mais Manifesta a-t-elle cette obligation ? Déclarée organisation privée non-commerciale, elle crée en 2016, pour Manifesta Zurich, une fondation privée ; alors, quel fric ? De qui ? Et pour qui ?

Nathalie Quintane by Stephen Joye untitled

©stephenloye

Pourtant, il y a bien de l’art, sous Manifesta — une fois réparée, comme on dit aujourd’hui, je suis allée me balader dans les lieux choisis par le board pour s’y exposer. Ce qui frappe, d’emblée, c’est l’opposition entre le texte d’ouverture de la puissance invitante (naturellement optimiste : Manifesta repense les relations entre la culture et la société en explorant et en catalysant les changements sociaux positifs, etc dans un dialogue continu avec la sphère sociale et les communautés, etc projets démocratiques innovants, etc autre rapport au public, plus ouvert, plus perméable, etc) et les propositions de la plupart des artistes, nettement moins riantes. De nombreuses pièces sont autant de réponses littérales à un contexte d’exposition (re)devenu embarrassant — les photographies de Martine Derain, fixées dans les escaliers et sur les murs de l’opulente et baroque maison Grobet-Labadié (un riche négociant de la fin du XIXe siècle) montrent les appartements à l’abandon de la rue de la République, rachetée il y a une quinzaine d’années par un fonds de pension et qui, coincée entre une bourgeoisie espérée et la modeste réalité marseillaise, n’a guère trouvé preneur ; ce cliché de rideau d’apparat mauve et bleu à demi écroulé sur un sol sale anticipe sans fard le futur possible du musée Labadié.

Exposées également au musée des beaux-arts et au Muséum d’histoire naturelle, les chasses au lion de Reena Spaulings, évoquant à la fois la colonisation et les Gilets Jaunes (un 2-en-1 au fond assez significatif de l’état de panique général) ripostent autant qu’elles répondent aux toiles de Delacroix sur le même thème. Suffoqué par le covid qui déboule, Ken Okiichi déroule sur une longue langue de bâche un texte envoyé au débotté via Telegram, attestant de « l’incapacité de l’ouest » mondialisé à saisir la directionnalité du masque au quotidien » et posant que désormais « l’art ne peut pas être un retour à la normale » (« I don’t think of art as a return to normal life »). Cameron Rowland cloue tel quel au mur un Moniteur pour agents pour la mise sous contrôle judiciaire, la libération conditionnelle et la détention utilisé aux États-Unis.

L’une des rares pièces à mettre un peu de jeu dans tout ça, à tous les sens du terme, sont les terribles Keepers d’Arseny Zhilyaev, mannequins noir carbone de la tête aux pieds qui tiennent davantage du flic anti-émeute que du gardien de but, brandissant des boucliers de plexiglas gravés de poèmes — pièce relativement explicite.

Au Muséum d’histoire naturelle, deux grandes salles ont été dégagées, l’une pour une série de toiles et un film sur l’éradication des plants de coca en Colombie par la F.D.A. (Food & Drug Administration), la disparition de la lagune de Mar Menor dans le sud de l’Espagne, le tout curaté par le Center for Creative Ecologies, lui-même soutenu par la fondation LUMA (elle-même créée par Maja Hoffmann des laboratoires Hoffmann, en passe de racheter, comme chacun sait, la quasi-totalité de la ville d’Arles avec tout ce qu’il y a dedans, habitants compris) ; l’autre pour le film artistique à gros budget de M. Kleyebe Abonnenc Secteur IX B (2015), qui part de la mission Dakar-Djibouti et de photos de famille pour traiter de l’appropriation culturelle. Tandis que je contemple, assise, le beau visage de l’actrice principale, de nombreux enfants courent, fébriles, à la recherche des dinosaures.

De cela, on pourrait tout aussi bien conclure qu’au fond il n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de papier (à cigarette) entre les attendus politiques presque gauchistes/réellement sociaux-démocrates du board de la Biennale et les propositions des artistes. Ou disons qu’il y a une même manière, adhésive, de traiter le sujet — ici, une grande affaire, celle d’une survie pas seulement politique. D’un côté, la reproduction d’un statu quo largement fantasmé ; de l’autre, son jumeau représenté en opposant. Comme si la capacité critique de l’art, cette facilité qu’ont les artistes à inventer des expériences de pensée dans des formes, étaient en train de fondre au même rythme que la banquise. D’où vient ce sentiment de faiblesse des pièces, d’asthénie générale des idées (et cela ne concerne évidemment pas que les arts visuels) ? Doit-on reprendre Élisabeth Lebovici faisant référence à l’activisme artistique au temps du sida2 lorsqu’elle écrit : « Il me semble que ce temps où les arts ont pu ou su s’inventer eux-mêmes comme une autre manière de parler de ce dont parlaient les politiques, l’économie, les médias dominants, est passé. », comme en réponse à la question posée quatorze ans plus tôt par les éditeurs de AIDSRIOT3 : « Quelle parole, quelle articulation au pouvoir et aux représentations dominantes une pratique culturelle devrait-elle développer pour être active aujourd’hui ? ».

Certaines pratiques actuelles sont pourtant largement informées par ce qui s’est passé dans les années 80 — les collages féministes, par exemple — et on ne peut pas toujours dire qu’il y a eu « récupération » ou esthétisation des discours activistes ; tout au plus a-t-on vu ces dernières décennies se multiplier les sacs d’expo en coton beigeasse, inventés à l’époque pour informer le public de l’existence du sida, de sa puissance de mort et de l’inaction des dirigeants. Peut-être que la différence est là : il y avait le sida. Il y a le covid, le réchauffement climatique, les pesticides, les violences policières, le racisme, la dérive autoritaire des états, etc. L’urgence est sûre, mais elle est diffuse, ou surtout elle est tous azimuts. On sait bien que tout ça n’est pas séparable, n’est pas séparé, et qu’il s’agit justement d’en joindre ou articuler les tenants, d’en souligner les aboutissants, qu’il n’y a pas de violences policières sans dérive autoritaire des états, pas de dérive autoritaire sans patriarcat, pas de réchauffement sans pesticide ni sans dérive autoritaire ni sans police pour soutenir, etc. Pourtant, voici la pièce sur le glyphosate, suivie de la pièce sur le covid, suivie de celle sur la société de surveillance, etc. Elles ne relèvent pas de l’art du détail, dont nous avons plus que jamais besoin, mais de l’artifice du thème, par nature chéri des élus et décideurs (c’est simple, c’est parlant, ça peut servir). Ce que les pratiques activistes au temps du sida ont pu faire aux expositions et aux musées, en les « contaminant de leur vitalité critique »4 ne paraît plus, aujourd’hui, actif.

En revanche, le musée Grobet-Labadié bouffe Black Quantum Futurism quand il pose sa petite station sonore avec ses questions bienveillantes sur les communautés au beau milieu des gravures érotiques de Monsieur Labadié — forcément, on ne voit plus que les culs et on en devient sourds. Les souffles unis des artistes ne parviennent plus à soulever (à émouvoir) ces grosses montgolfières que sont devenues les biennales, fondations, et autres institutions basées sur l’idée que tout ça est l’affaire de professionnels (qui consultent les citoyens) — à défaut de tâcher de soulever le ballon, on devrait plutôt y planter une aiguille.

L’impact de MP2013 ou de la Biennale sur la vie artistique et les artistes d’une ville comme Marseille, on le connaît : ça pompe les subventions, court-circuite le travail des associations, et ça sépare de fait les travailleurs de l’art en trois niveaux : les pros, les expérimentaux ou alternatifs et la marge. Les premiers ramassent le pognon s’il y en a. Quant aux autres, économiquement fragiles mais qui se débrouillent pour fonctionner, on les a pour moins cher — sans compter qu’il n’est jamais indifférent de savoir comment font les pauvres pour survivre (la fameuse « résilience »).

En essayant de comprendre ces réponses un peu pâlottes, et en même temps massives, que proposaient certaines pièces de la Biennale aux problèmes du temps, je me suis dit qu’après tout on était peut-être à deux doigts de l’accomplissement de la promesse dont parle Rancière, celle de « la suppression de l’art comme forme séparée, sa transformation en forme de vie ». S’il s’agit d’aider Gaudin à finir son mandat ou Rubirola à commencer le sien d’une part et, d’autre part, de donner des moyens graphiques ou plastiques à la lutte contre le coronavirus et le patriarcat, l’art, voire la culture, on n’en a plus vraiment besoin — dont acte, puisque quelqu’un comme Piolle5, par exemple, ne semble pas touché par leur nécessité (invitée par une médiathèque grenobloise il y a quelques années, je tombai en pleine grève : les subventions étaient sabrées, des postes supprimés ; au Magasin, autrefois haut lieu de l’art contemporain, on part en randonnée et on invente des tisanes).

Mais nous (re)voici malgré tout en ce point, en un lieu, particulièrement arpenté par les travailleurs de l’art6 des années 60/70, où les artistes « instrumentalisent » eux-mêmes l’art afin d’agir au sein du champ social — c’est la phrase de Smithson en 1972 : « L’art ne devrait pas être considéré simplement comme un luxe, mais devrait travailler à l’intérieur des processus concrets de production et de réclamation7 ». A l’époque, certain.e.s avaient quitté la galerie et le musée pour tenter ailleurs autre chose ; c’est vrai qu’ils étaient portés par un tout autre contexte, une effervescence ayant peu de rapports avec l’accablement enragé qui nous motive encore, artistes ou pas. Je ne sais pas si l’art est « essentiel » mais ce qui est sûr, c’est que la bascule sensible, le tournant imaginaire et symbolique dont nous avons besoin pour vivre sera difficile à prendre sans les artistes — leurs méthodes, leurs idées, leurs pratiques.

1.Un gendarme en charge des opérations « d’évacuation » avait utilisé le même mot à Notre-Dame-des-Landes en 2018. Des spécialistes de Derrida avaient protesté.

2.Lebovici Élisabeth, Ce que le sida m’a fait (éd. jrp/ringier, 2017).

3.AIDS RIOT, New York 1987-1994 (12e Session de l’École du Magasin, 2003).

4.Lebovici, op. cité.

5.Piolle Eric, maire de Grenoble.

6.Lire, sur cette période, L’effacement de l’artiste, de Natacha Pugnet (la lettre volée, 2012).

7.Reclaim, au sens de récupération, reconquête, reconversion d’un terrain.

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